VIC Acte 4...Comme un malaise!

En lieu et place des Escolar Gil , les Cebada Gago: pourquoi pas?
Bien présentés il se révélèrent sans grande énergie et très réservés au moment d'aborder le dernier tiers.
Comme ils ne brillèrent pas dans les deux précédents et sans présager de ce que l'on aurait pu voir, pas sûr que l'on y gagnât au change.
La méfiance était de mise côté pietaille.
Après une faena pour village (mais après tout Vic n'en est-il pas un?) au 1er, Rafelillo se méfia énormément du second auquel il servit une lointaine torchonade.
Fernando Robleno ne dut son oreille qu'à une émotionnante estocade au cours de laquelle on le crût embrôché pour de bon.Pour le reste, une prudente et ennuyeuse faena en préambule et une chiffonade de châtiment pour conclure au second.
Luis Bolivar a pris son temps, en même temps que la pose mais a simplement oublier de donner des passes à minima estimables.
A douter de la motivation des toreros!
A noter un épisode tragi-comique:le 6ème étant renvoyé aux corrales après la deuxième pique (!?) pour une raison seule connue de la présidence, c'est par le callejon qu'on choisit de lui faire réintégrer les corrales.
Les cuadrillas mirent un temps fou pour venir aider avec leurs capes laissant un "ancien" armé d'une poche plastique bleue se débrouiller avec les moyens du bord.

Toros sans fond, toreros sans fond ni forme...le temps parut bien long à tous!
Heureusement au pays des festayres il y avait de nombreuses occasions de noyer son chagrin à la sortie des arènes.