dimanche 21 avril 2013

Garlin..sauce qui pique en Béarn

Plein d'épices fut le plat proposé aux apprentis toreros à Garlin
Venant de Salamanque 6 Pedraza de Yeltes ont donné du fil à retordre aux trois novilleros du jour.
Avec une belle présentation mais surtout une noblesse piquante jamais mièvre, ils permirent de passer une excellente après-midi surtout pour les spectateurs qui garnissaient aux trois quarts les gradins, car sur le sable ce fut une exigeante épreuve.
Jesus Fernandez (silence, silence poli) avait le matin gagner le droit (par vote du public) de se vêtir de lumières pour défiler à nouveau dans l'arène béarnaise. Pas sûr qu'au moment de saluer pour repartir à son hôtel le jeune homme savourait l'instant.
Face au 1er qui détonna du lot par un quelconque présentation et une faiblesse latente, le catalan besogna plutôt marginalement un novillo qui chargeait au pas. Epée en arrière, le reste ne fut que silence.
Le très charpenté 4ème qui prit ses trois piques en puissance lui rappela à chaque passe la dure condition de torero. Désastreux à la mort Jesus entreprit son chemin de croix épée en main pour le terminer 7 descabellos plus loin. Et si dans le silence et la solitude on apprend l'essentiel J.Fernandez a donc appris d'importantes choses cet après-midi.
J Fernandez
Plein d'envie mais manquant encore d'office Roman (oreille-oreille) eut affaire pour commencer à un excellent novillo qui prit deux piques (mal administrées) en poussant longuement. Il est dommage que la présidence n'en ait pas fait donner une 3ème pour confirmer la bravoure du Pedraza et régler le coup de tête que le novillo donna par la suite trop souvent en délivrant ses charges. De bonnes séquences sur la droite puis une faena qui finit par s'étioler. Deux périlleuses estocades avec grosses bousculades pour terminer. Une oreille pour ce français d'Espagne et une très forte ovation pour l'animal qui aurait pu se transformer en vuelta ( ah cette 3ème pique manquante!)
Le cinquième mal piqué , se laissait toréer, ce que fit Roman plutôt pas mal muleta dans la main droite  avant de perdre intensité et clarté dès que main gauche fut sollicitée.L'entière chanceuse et pour tout dire pas très belle libéra une seconde récompense.
Roman-estocade mouvementée
José Garrido (oreille-silence) sut avec style prendre la pose quelquefois mais avec un engagement pas toujours à la hauteur de ce que demandèrent les novillos du jour.
Au troisième à la noblesse idéale, il alterna les hauts et les bas, un final sur le fil du rasoir ralluma la flamme. Une entière plate pour terminer.
Au sixième qui provoqua un grand mouvement de panique après avoir renversé le groupe équestre le natif de Badajoz eut bien du mal à contenir les charges pas toujours très catholiques de son adversaire qui finit par prendre le dessus. Bajonazo.
Une belle après-midi au cours de laquelle l'ennui ne fut pas convié. On en redemande!
Jose Garrido

2 commentaires:

  1. le corps de président vient d'être créé mais n'est pas encore efficace en ce début de saison ...

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  2. La musique qui démarre à l'improviste dans les arènes c'est pas bien mais sur le blog c'est énoooooorme : le piège parfait au boulot,toutes les têtes se lèvent.

    Pas grave j'suis en congés.....?

    JPc

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