vendredi 13 septembre 2013

Les Manfredi


Le 21 mai 1820 Curro Guillen gloire de l'époque torée à Ronda qui dispute à Séville,le titre de capitale de la tauromachie et la rivalité est exacerbée chez certains spectateurs. Le sévillan est accueilli dès le paseo par des marques d’hostilité marquée d’une certaine partie du public. Selon la légende, alors que Curro Guillén se préparait à l'estocade, un certain Manfredi, l’interpella bruyamment plusieurs fois. Troublé, Curro Guillén estoqua précipitamment le taureau qui lui planta sa corne dans la cuisse droite, puis le précipita contre la barrière et le reprit alors sur sa corne gauche. Juan León qui vint à son secours, et fut lui-même encorné.Juan León ne fut que très légèrement blessé, mais très gravement atteint, Curro Guillén mourut à l’infirmerie.
Manfredi a t'il existé dans le seul imaginaire collectif? En tout cas un texte du Tio Pepe extrait de « Miura»  le remet en lumière et à propos de la mort du torero Curro Guillen, conclut par
«Les Manfredi sont la plaie de la tauromachie, en tous temps et en tous lieux. Honte sur eux ».
Texte dont on peut noter qu'il fut repris dans le programme de présentation de Ceret 2013.
Hauts en couleurs, de partis pris et de convictions , les Manfredi d'aujourd'hui sont ces braillards de gradins qui dérangent.
Bien plus fins que tous les qualificatifs dont on les affuble de plus en plus souvent, sont-ils une plaie ou un désormais garde-fou contre les dérives du monde taurin?
A la marge des membres de ce clan, je sais que pour rigides qu'ils sont, les Manfredi sont aussi de vrais passionnés.
Intolérants ? Parfois oui c'est certain mais aussi très stricts sur quelques principes parmi lesquels payer son billet en est le principal mais aucun d'entre eux n'hésitera à faire des kilomètres par centaines s'il le faut.
Les "trasera", puya al reves" "aviso", "de frente" et autres "no a las fundas" sont leurs invinctives favorites. Pas de quoi fouetter un chat, pas même un chat sauvage..et puis pourquoi vouloir fouetter un chat? Remarquez on laisse bien piquer un toro et de plus en plus mal d'ailleurs!.
Ce tendido 7 ambulant dérange de plus en plus car il œuvre dans les coins "toristes" qui se croyaient protégés du phénomène.
De la recherche d'une intégrité absolue à l'intégrisme, la frontière est peut-être ténue mais dans un monde taurin qui se veut de plus en plus lisse, ne seraient-ils pas devenus un mal nécessaire plus qu'une honte à éradiquer?
Olivier Deck dans l'excellent Tauromaquis nous interpelle.
Le public de l’arène a désormais une sensibilité forgée aux rythmes des programmes télévisés, ce qui n’est pas sans incidence sur l’atmosphère dans les arènes. On ne fume pas, on de crie pas, on ne donne pas son avis, papa regarde le foot, la ferme, les gosses! Donc, comme il faut se tenir à carreau sur le béton, et que sur le sable c’est pas folichon, on s’ennuie à trente euros de l’heure. Et qu’entend-on, de Céret à Orthez en passant par Nîmes et Mont-de-Marsan? C’est trop long
Chloroformée qu'elle devient notre corrida. Que n'entend t'on de critiques sur ces attitudes désormais jugées inconvenantes dans les tribunes, sur les écrits de trop libre expression qui fleurissent sur les forums et autres blogs.
D'ici à ce que l'on nous "karcherise" tout ça il n'y a qu'un pas que beaucoup souhaitent franchir.
Déjà que le spectateur se fait rare, à vouloir récurer, la lie de l'aficion jugée mal pensante, les gradins vont finir par se vider de toute substance.
Alors chacun jugera selon sa sensibilité, chacun à le droit d'être agacé par des réactions quelquefois sans nuance, chacun peut décider de se taire, chacun peut s'enthousiasmer à bon compte, chacun peut avoir sa propre définition de l'aficion et tout bien considéré si chaque point de vue est respectable personne ne détient la vérité sinon celle de sa subjectivité.
Alors ces Manfredi, je me dis qu'on en a besoin parce que la corrida ça doit rester aussi sauvage, et ces poils à gratter pour énervant et urticant qu'ils sont , maintiennent par ce vent frais de contestation en éveil quelques consciences.
Leur demander de fermer leur gueule n'est-il pas au final aussi simpliste qu'enfoncer une porte ouverte en baladant une belle banderole revendiquant notre culture taurine au milieu d'une arène remplie de gens qui ont payé en conscience leur billet, pendant qu'à quelques centaines de mètres quelques ennemis de la corrida éructent leur haine de la tauromachie en provoquant une couverture médiatique de plus de portée.
Laissons nos arènes être vivantes et s'il y a de la place pour les Manfredi, il y a de la place pour toutes les sensibilités, car l'aficion n'est pas seule,unique et indivisible.
Au prix de cette diversité et de son acceptation, la réflexion qui pourra en naître permettra de retrouver l'équilibre désormais perdu entre public(et toutes ses composantes), et les professionnels qui ont trop souvent pensé que même si les chiens aboient la caravane passe.
S'indigner est-ce ne pas respecter? Exiger, n'est-il pas mieux que tout accepter par admiration pour ce monde des toros si fermé, si complexe, si attirant.
S'il y a donc plaie pour la tauromachie, ce n'est pas de son public (même les plus faciles n'en déplaisent aux Manfredi eux mêmes).
La corrida n'est malade que de ses propres dérives et pourrait mourir de ses vrais ennemis qui se radicalisent sans honte ni vergogne, ne l'oublions quand même pas!!

Manfredi-acteur italien mais pas que.....
Manfredi peintre...mais pas que

19 commentaires:

  1. Tout est à savourer, dans ce texte d'un aficionado qui ne s'en laisse pas conter!
    Mais que j'ai aimé ce "tendido 7 ambulant"!!

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  2. Cher Bison,

    Il eut quand même été intéressant de connaitre le contenu des paroles de ce soi disant Manfredi et de pouvoir les replacer dans son contexte afin d'en juger la pertinence.

    Car si la corrida est avant tout un spectacle vivant, et nous sommes bien d'accord sur ce point, il n'en demeure pas moins que toutes les réactions vociférées depuis les gradins ne sont pas toujours opportunes et du goût de tous, en particulier au moment de la mise à mort, quand un homme a besoin de concentration et qu'il joue sa vie, comme c'était visiblement le cas ce 21 mai 1920.

    Faire l'apologie systématique d'indignations exprimées à gorges déployées depuis les gradins, au seul prétexte du respect et de la défense des intérêts de l'art taurin, me semble un peu radical.

    Nous avons tous croisé, un jour ou l'autre, ici ou là, assis à côté de nous l'espace d'un instant, un Manfredi pénible, vociférant avec fierté sa connaissance ou pseudo connaissance sur l'art taurin, et surtout heureux de le faire partager aux autres qui n'en demandaient pas tant, et qui se seraient bien volontiers passés de l'entendre!!

    Si les ennemis traditionnels de la tauromachie se trouvent généralement à l'extérieur de cercle, on peut aussi y croiser à l'intérieur des gens de mauvaise compagnie.

    Don Diego de la Vega

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  3. Cher Bison,

    Il eut quand même été intéressant de connaitre le contenu des paroles de ce soi disant Manfredi et de pouvoir les replacer dans son contexte afin d'en juger la pertinence.

    Car si la corrida est avant tout un spectacle vivant, et nous sommes bien d'accord sur ce point, il n'en demeure pas moins que toutes les réactions vociférées depuis les gradins ne sont pas toujours opportunes et du goût de tous, en particulier au moment de la mise à mort, quand un homme a besoin de concentration et qu'il joue sa vie, comme c'était visiblement le cas ce 21 mai 1920.

    Faire l'apologie systématique d'indignations exprimées à gorges déployées depuis les gradins, au seul prétexte du respect et de la défense des intérêts de l'art taurin, me semble un peu radical.

    Nous avons tous croisé, un jour ou l'autre, ici ou là, assis à côté de nous l'espace d'un instant, un Manfredi pénible, vociférant avec fierté sa connaissance ou pseudo connaissance sur l'art taurin, et surtout heureux de le faire partager aux autres qui n'en demandaient pas tant, et qui se seraient bien passés de l'entendre!!

    Si les ennemis traditionnels de la tauromachie se trouvent généralement à l'extérieur du cercle, on peut aussi à l'intérieur y croiser des gens de mauvaise compagnie.

    Don Diego de la Vega

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    1. cher DDLV, quel plaisir de vous revoir en ces contrées taurines..
      ne vous méprenez pas et ne croyez point que je fasse l'apologie systématique de ces Manfredi, mais je trouve désolant que certains professionnels de la profession et autres satellites les condamnent systématiquement au nom du respect que l'on doit avoir pour les hommes en piste. Je crois sincèrement que le respect fait partie de leur vocabulaire et de leurs valeurs. Tout comme je crois que les publics plus faciles sont tout aussi respectables. Et si je partage pas toujours leurs prises de position, je les trouve bien plus utiles que nocifs.

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    2. Bonjour cher Bison, plaisir partagé...

      Vous me connaissez et savez que très souvent je prêche le faux pour avoir le vrai.

      En fait, ma réaction se base uniquement sur le contenu de cet épisode que je vous remercie de m'avoir fait découvrir, et cette rivalité de l'époque entre Séville et Ronda.

      Car si j'ai bien compris, et surtout arrêtez-moi si je me trompe, les marques d'hostilité à l'égard de Curro Guillen sont davantage en lien avec la rivalité entre les 2 plazas, puisque comme vous l'écrivez le sévillan est accueilli "dès le paseo par de marques d'hostilité marquées d'une partie du public".

      Ce fameux Manfredi avait-il de réelles et légitimes raisons de critiquer le travail du torero à cet instant. Peut-être... Ou bien s'est-il exprimé au seul motif que lui était du "Real" et le torero du "Barça"?

      Il y a bien entendu un monde entre les 2 hypothèses, la 2ème étant forcément ridicule de sens et confèrerait à ce brave Manfredi un statut d'andouille notoire pour la postérité!





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  4. Protester, pour un don diego de la barrera, c'est vociférer: le contraire nous eût étonnés.
    Protester, c'est à gorge déployée. Chez les gens bien élevés, soumis, et silencieux, on ne s'indigne pas, on proteste encore moins, on la boucle.
    Un Manfredi est pour les abonnés en barrera ou autres callejonnés pistonnés ou lameculos un voisin pénible. Heureusement, il arrive plus fréquemment que ne le croient ces donneurs de leçon de savoir vivre - pardon, savoir se taire,- que des spectateurs réceptifs remercient ces manfredi de leur avoir appris en deux heures ce qu'ils n'avaient pas appréhendé depuis 10 ans.
    De plus, les manfredi ne se distinguent pas en vociférant au moment de la mise à mort, comme les en accusent les emm....de la peña chut. Sauf lorsque le torero bâcle tout et se moque ouvertement de son métier, du taureau, de sa lidia.
    Et du public!
    La vie est ainsi.
    Les manfredi, eux, ne critiquent pas le public, même si ce public aburrido ne différencie plus rien,entre tricheries et lidia authentique.
    Ce dont d'ailleurs les anti manfredi professionnels se foutent comme de leur première liquette

    Don Freddy de la andanada

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    1. Cher Freddy,

      Je n'ai pas le plaisir de connaître ce Don Diego de la Barrera, je regrette. Moi c'est Vega, terme géographique et non Barrera, terme taurin (quoique géographique également s'il on veut).

      S'il s'agit d'un petit jeu de mot entre mon nom et les idées que vous me prêtez, sachez simplement que je ne suis ni de la barrera, ni du callejon, ni de l'andanada et que je ne m'assimile à aucune mouvance idéologique particulière.

      Je me contente de lire, comprendre et commenter l'article qui nous est proposé, ce que je considère être déjà très bien.

      Cette légende dont j'ignorais l'existence met en exergue la rivalité entre les pro Rondiste et les pro Sévillan, qui se disputent, à l'époque indiquée, la suprématie de leur plaza respective.

      Curro Guillen, torero sévillan de l'époque, se déplace en terre hostile, se fait apostropher par un certain Manfredi au moment de la mise à mort et s'en suit un cascade d'évènements dramatiques dont la légende s'est certainement nourrie.

      Puis l'auteur de l'article élargit sa pensée sur le comportement des spectateurs dans une arène etc... D'où ma réflexion, très simple à comprendre me semble-t-il : ce fameux Manfredi avait-il de bonnes et légitimes raisons d'apostropher le torero à cet instant ou bien l'a-t-il fait par pure provocation et bêtise envers un sévillan ?

      C'est ce que mon commentaire de départ a voulu exprimer et le mépris que je peux ressentir envers un spectateur, uniquement dans le second cas.

      Par ailleurs, je considère qu'il est parfaitement normal qu'un public s'exprime, proteste, gesticule au sein d'un arène.

      Enfin, vous concernant : 2 remarques.

      Je constate que vous êtes excellent à apostropher, à votre tour, quelqu'un que vous semblez ne pas connaître, planqué derrière votre ordinateur. Nul doute que vous devez être un fantastique protestataire depuis l'andanada. Vous semblez faire partie de cette caste de courageux dont la protestation et le courage s'accroient à mesure que le danger s'éloigne.

      Enfin, commenter un article ou commenter un commentaire consiste d'abord à en lire et à en comprendre son contenu, ce qui n'est visiblement pas votre fort. Je prends ainsi votre réponse, non pas comme une protestation, mais bien comme une vocifération vide de sens.

      Salutations.


      Don Diego de la Vega

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  5. Pour Don Diego de la Vega : selon la légende, ce bon monsieur Manfredi aurait dit :
    - « Monsieur Curro, pourrons nous vous voir faire un peu plus d’efforts ? »
    Puis :
    - « Allez vous recevoir ce petit taureau ? »

    Là dessus, recibir puis enterrement sous le sable de Ronda.

    JPc

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    1. Bonjour JPc,

      Merci pour ces précisions, toujours intéressantes à découvrir.

      Si vous en avez d'autres, je suis preneur.

      Cdlt,

      Don Diego de la Vega

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    2. Bonjour Jpc,

      Merci pour ces précisions, toujours intéressantes à découvrir.

      Si vous en avez d'autres, je suis preneur.

      Cdlt,


      Don Diego de la Vega

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    3. C'est une légende du XIX ème (1928 il me semble) qui ne m'a pas marqué plus que ça lors de la lecture du Miura du Tio Pepe.
      J'ai toujours préféré ces histoires de singes, de chiens ou même d'esclaves enchainés à des poteaux pendant la corrida décrits dans les textes de Dumas, de Gauthier ou de Mérimée à la même époque.
      Je me demande encore quel était le but de l'ADAC de mettre ce texte en avant dans le livret 2013.

      JPc

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  6. Belle allégeance aux membres de la peña q/r !!! pour eux, oui! protester est vociférer et pas autre chose.

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    1. Allégeance Nom féminin singulier
      obligation d'obéissance, de fidélité, de soumission
      Je n'ai ni obligation, ni soumission et encore moins obéissance à devoir à la peña Q/R.En cette fin de temporada, à Dax, Bayonne aucun de ses membres n'étaient présentS et j'ai pourtant entendu de ci de là des protestations et des quolibets envers quelques acteurs en piste (D Mora par exemple).Un Manfredi n'est pas qu'un membre de la peña q/r mais bien plus généralement un aficionado qui s'exprime et pas forcément de manière policée ce qui peut déranger bien entendu. Et je ne vois pas pourquoi ces gens là sont a éradiquer d'une arène au nom d'une bienséance dont les bien-pensants de tous poils savent se targuer quand cela les arrange.Je ne crie pas,je ne siffle pas dans une arène, je me contente de ne pas applaudir ..à chacun son mode d'expression!!!
      Qui êtes vous cher anomyme? En tout cas un initié pour connaître la peña Q/R avec qui je ne partage pas toujours les opinions et les réactions mais dont en essayant d'en comprendre les raisons m'a fait évoluer dans certaines analyses. Je pense que nous aurions tous à gagner à s'écouter les uns , les autres et c'est pour cela que je maintiens que la plaie de la corrida n'est pas son public (Manfredi ou pas).

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  7. Merci pour cette explication que j'attendais depuis des semaines! Oh putain! j'ai un peu houspillé Morante dimanche à Dax ( mais pas au moment de l'estoc; jamais ) suis-je un Manfredi? Ai-je dérangé les bobos qui garnissaient 80% des gradins? Pourtant je vous jure, je ne fais partie d'aucune chapelle, je n'appartiens pas à la famille Manfredi; je paie toujours ma place, tout simplement.
    Beñat

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  8. Une réunion exceptionnelle du bureau de la peña Q/R s'est tenu ce samedi midi à Saint-Hypolite du Mont (32) et il a été décidé, à la majorité absolue, que Elbisonfute n'aurait plus à s’acquitter d'aucune cotisation annuelle pour les cinq années à venir.

    JPc

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  9. @Anonyme 13 septembre 2013 21:16 : je te rappelle que tu as oublié de régler ta cotisation à la Peña Q/R avant de partir.

    JPc

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  10. - A tous ces gens qui croient que...
    - A tous ces gens qui nous traitent de braillards, de manfredis, de mûlets, d'indésirables et autres qualificatifs...
    - A tous les donneurs de leçons d'où qu'ils soient et aussi importants soient ils...
    - A tous les pseudos journalistes taurins ou rédacteurs de blogs perdus dans leurs rubriques chiatiques qui pointent notre comportement...
    - A tous les gens qui commencent à faire injustement du racisme anti QR... (c'est pas partout où ça crie qu'il y a de la QR, leurs membres sont loin d'être les plus agités et les plus insensés des arènes et surtout ils ne sont pas présents partout)

    SACHEZ QUE

    - Nous allons aux arènes, nous payons systématiquement notre place et ce après avoir souvent avalé beaucoup de kilomètres.
    - Nous ciblons mieux les spectacles que nous allons voir en fonction de critères rigoureux après étude attentive et critique des programmations, raison pour laquelle on voit peu souvent certains d'entre nous.
    - Nous prônons des grands principes de programmation tels que diversité des encastes, originalité des carteles, mise en lumière de ganaderias avec des origines irréprochables et de matadores peu connus mais méritants, refus systématique du basique copier coller d'une plaza à l'autre, encouragement de la jeunesse par tous les moyens...
    - A ce titre, nous étudions, composons, décomposons les carteles, statistisons, lisons, nous échangeons avec l'extérieur, nous nous renseignons, analysons, allons au campo observer pour mieux comprendre bien des choses qui se passent dans les arènes... Bref un travail de longue haleine, preuve d'une réelle passion...
    - Nous sommes tous partisans d'une lidia intégrale avec des tiers respectés et mis en valeur à juste titre.
    - Nous sommes attentifs sur un règlement et nous le faisons entendre en cas de manquement, rien d'illogique...
    - Nous sommes attentifs sur un comportement et des attitudes adéquats et authentiques de tous les acteurs durant les combats et manifestons notre humeur aux tricheurs, rien d'illogique bis...

    Donc vous voyez, beaucoup de passion et une ferme envie de faire respecter les canons de cet art unique qu'est la tauromachie... Nous refusons les concessions et cette attitude nous fait progresser chaque jour un peu plus...

    Et comme partout, c'est du refus de la médiocrité que naît l'authenticité... Y en a qui ont du boulot...

    Nous faire un procès serait injure... Canalisez votre énergie pour chercher ailleurs qu'à la QR les vrais fossoyeurs de notre passion, où venez certaines après midi de boycott avec nous à la pêche!

    Elpuma

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  11. content de voir Don Diego de la Vega reagir...mais la corrida semble bien mal en point quand on lit toutes les réactions à l'article initial.

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  12. @anonyme du 20/09 : belle prise de position.

    JPc

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