Vic I....Stade de France

"On n'est pas au stade de France" clama dans le micro Marcel Garzelli en réaction  aux lazzis de la foule qui n'avalait pas ses fumeux propos sur les raisons nécessaires pour retarder le paseo .
Certes, mais on est en démocratie et encore heureux qu'il nous soit donné l'occasion de réagir!
Vu le prix des places pratiqué à Vic il ne manquerait plus que ça que les "amis aficionados " soient obligés de la fermer leur gueule.
Il paraît d'ailleurs que le lendemain il faudra rester bouche close face aux invectives des connards à pancarte qui une nouvelle fois viendront éructer leur haine du genre humain.
Elle commençait bizarre cette Pentecôte à Vic 2014!!!
Le reste ne fut qu'anecdotique....ou presque!
Les Adolfo Martin sans aucun piquant, sans risque ni danger ( en valeur relative bien sûr), plombèrent l'après-midi que la chaleur étouffante assommait déjà beaucoup.
Antonio Ferrera est venu en ces lieux pour faire bouillir la marmite et de continuer à mettre du beurre dans les épinards. La motivation et l'envie étaient restées coincées quelque part à la frontière .
Tauromachie lointaine d'extrême pico, banderilles mornes et routinières, estocades dans les bas fonds....
Manuel Escribano coupe de cheveux de premier communiant et sourire toujours aussi éclatant,  n'a  pas encore suffisamment gagné sa vie pour se permettre de venir pour juste prendre le chèque.
On retiendra sa spéciale et un quiebro au fil des planches miraculeux, deux séries de derechazos avec la main bien basse et le temple sevillan, quelques poignées de véroniques stylées et une belle estocade qui fit perdre la mesure à Marc Amestoy et tomber deux mouchoirs présidentiels pour offrir une sortie en triomphe à bon compte à l'andalou.
Bref , enfin non , puisque c'est à 20h45 que nous sortîmes, il n'avait finalement pas tort le Mr Garzelli , on n'était pas au stade de France car dans un tel lieu pour tromper l'ennui on aurait fait la Ola!!!!

Vic 3/4 d'arenes
6 fades Adolfo Martin
Pour le non moins fade Antonio Ferrera silence/saluts/silence et le très souriant Manuel Escribano silence/2 oreilles/ silence
....ha oui j'allais oublié, Morenito de Nîmes était le sobresaliente - c'est à peine si on remarqua sa présence -