Armés pour la bataille, bien faits, tout en muscle, de vrais estampes qui vous donnent envie d'applaudir.
Après leur sortie en piste ça se gâte un peu.
Ne se laissant jamais vraiment manier à la cape, ça va au cheval sans y aller et puis sous le fer ça se réveille, ça garde souvent la tête haute à la muleta , ça pèse sur l'homme et pour les plus retords ça devient vite intoréable.
Bref un toro de Yonnet ç'est exigeant
Les guiboles qui flageolent, Rafaelillo (silence , bronca) a trouvé l'histoire saumâtre.
Rafaelillo- photo LMQP |
Manuel Escribano (oreille, ovation) proposa son tremendisme au sourire carnassier à ses deux adversaires.
Varié à la cape , quelconque aux banderilles excepté dans des quiebros au fil dur rasoir, l'andalou s'il sut rester en place au dernier tiers a du mal à proposer une tauromachie qui pèse.
Dans des faenas trop longues Escribano finit par s'embrouiller au fil de l'eau.
Une épée fuminante lui fit couper l'oreille du deuxième.
M Escribano- quiebro de feu- photo LMQP |
Il nous proposa le meilleur de l'après midi face au bon troisième dans des séries vibrantes à droite. Une corne gauche impossible et quelques descabellos le privèrent d'un trophée.
Au dernier il s'arrima dans une faena longuette, pour arracher les passes à un animal qui rechignait à les offrir.
A Aguilar- photo LMQP |
Chez Hayral on l'a compris.
Picador désarçonné, laissée seule face à la poussée rageuse du Yonnet, un membre de l'équipe resta "stoique" au poste pour aider la monture durant plus d'une minute en prenant de très gros risques. Olé!!
Les risques du métier- monosabio Heyral-photo LMQP |
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