Après la légitime émotion éprouvée après l'épisode d'Aguascalientes, le mundillo taurin est vite revenu aux fondamentaux.
Alors que la San Isidro débute , José Antonio Chopera, concernant les deux corridas à Las Ventas en juin, a déclaré qu'au cas où José Tomas devrait déclarer forfait les arènes étaient à sa disposition à la date qui lui convenait, tout au long de la saison et qu’avec lui, il a la chance de ne pas avoir besoin d’un abono pour remplir les arènes et qu’il peut venir toréer quand il veut, en juin, août ou septembre.
A Nîmes Simon Casas se fend d'un communiqué pour dire que le forfait du torero pour le 20 mai n'est toujours pas officiel.
À Cordoue, où il est programmé le 26 mai, l'empresa espère toujours sa venue, tout en reconnaissant qu'elle a déjà prévu un remplaçant mais qu'elle n'a toujours reçu aucun désistement de la part du torero.
Pendant ce temps là le torero lui se tait !
Le cynisme a vite repris ses droits
JT vient de revenir en Espagne pour continuer une récupération qu'on veut annoncer expresse.
On laisse traîner le suspens pour inciter l'aficionado à continuer à acheter des billets au cas où l'idole touchée une nouvelle fois par la grâce serait remis sur pied en un temps record.
JT vient de revenir en Espagne pour continuer une récupération qu'on veut annoncer expresse.
On laisse traîner le suspens pour inciter l'aficionado à continuer à acheter des billets au cas où l'idole touchée une nouvelle fois par la grâce serait remis sur pied en un temps record.
Sur un coup de malentendu , l'arène pourrait être pleine avant même de penser à pourvoir au remplacement et avec les billets vendus peu importe la qualité de celui-ci, ce qui permettrait au passage de réduire l'éventuelle gourmandise des candidats potentiels incontournables (juli, morante, perrera ou autres castella).
L'économie taurine serait-elle si mal en point qu'elle ne peut se passer de l'icône?
C'est à craindre!
Aujourd'hui seul Tomas remplit les gradins sur son nom et dope les abonnements de n'importe quelle feria!
Que n'importe quel organisateur participe de bonne grâce à ce ballet nauséabond passe encore, mais à quoi jouent le torero et son entourage?
Derrière José le mystère taurin ne se cacherait-il pas Tomas un vrai business man?
Je souhaite sincèrement voir du mercantilisme là où il n'y a que courage et honneur.
Une chose semble sûre JT reviendra bien dans l'arène.
Il a dit un jour que partant pour l'arène il laissait son corps à l'hôtel, qu'il fasse attention à ne pas y laisser traîner un jour son âme.
Quel intêret J.T. aurait-il dans tout cela? Sait-il lui-même quand il va reprendre?
RépondreSupprimerà 200000€ la course certaines fois, je te laisse trouver quel intérêt on peut éprouver...je dis on car JT ne dit rien ce qui laisse le champ libre à toutes les supputations
RépondreSupprimerReviendra, reviendra pas...JT a 34 ans .Comment va t-il récupérer de cette terrible cornada et physiquement et moralement ? Là-dessus il me semble que seul Boix ait parlé...
RépondreSupprimerNadege Vidal(source facebook)
Il a signalé qu'il ne serait pas à Cordoue. Donc il ne sera ni à Nîmes ni à Bilbao. Casser de l'idole c'est un peu facile. La question à se poser c'est pourquoi les autres ne remplissent pas. Les toreros attendent souvent d'être sûr de ne pas pouvoir toréer pour annuler leurs contrats, pourquoi agirait il différemment ? En quoi perd il son âme ?
RépondreSupprimerChristine Rosas(source facebook)
Casas laisse planer le doute et remplit les arênes et ses caisses, normal business is business !
RépondreSupprimerC'est pas trés honnête, car tout le monde sait qu'il ne pourra être au cartel !
J Tomas et son entourage sont dans le mutisme ... stratégie ou marketing ?
Cuando el mundo de los toros que imita del mundo del "show business" !
Pero puede ser que es normal en estos días!...
Robert Ribe(source facebook)
Jose Tomas ne sait pas quand il reviendra. Il attend pour déclarer forfait la dernière limite. Cela me paraît normal. Par ailleurs les orgnisateurs temporisent et attendent pour annoncer la mauvaise nouvelle de son absence. Cela me paraît normal. Que les spectateurs qui ont déjà acheté leur billet attendent et espèrent, je peux le comprendre aussi.
RépondreSupprimerQui pouvait penser le soir de la cornada que JT regarderait l'Atlético quatre jours plus tard... Alors... il est urgent... d'attendre.
Merci pour cet article mon petit Bison..ah ah ah je me marre !!
RépondreSupprimerOn atteint précisément les limites de cette économie-là. Un type comme Casas et autres plazas comme Mont de Marsan jouent leur saison et leur salaire sur la seule présence d'un homme, et on ne peut leur en vouloir..
Alors on entend tout et n'importe quoi. Mais ça n'a plus grand chose à voir avec "el arte"
L'année dernière j'avais rédigé un petit article disant que la disparition de la corrida à Barcelone serait avant tout liée à des motivations économiques. Les idéologies, elles vont et elles viennent..
Papa Gato, toi qui a connu le grand Cordobès, qui de lui ou de Chopera avait les cartes en main?
Que de cynisme, cher Diego! Les idéologies vont et viennent, la raison économique seule reste, si j'ai bien compris? Voilà qui fait froid dans le dos!
RépondreSupprimerQui de Chopera ou de Cordobès avait les cartes en main? Devant le toro Cordobès, derrière le guichet Chopera. Rien n'a changé. Sans Cordobes, pas de Chopera, sans Chopera, pas de Cordobès.
Je trouve, pour ma part, l'article de Bison Fûté bien mystérieux. Qu'est-il sous-entendu? Que pour l'argent, Tomas va se dépêcher de revenir, au besoin mal remis? Qu'il est de mêche avec les empresas pour insinuer un possible retour rapide? Moyennant une commission de leur part? Ou quoi encore?
En quoi J.T. serait-il un business man?
Et oui, c'est ce que nous appelons le jeu de l'alternance politique, orchestré par les contraintes économiques que nous, pauvres électeurs, nous subissons au quotidien.
RépondreSupprimerDésolé mon cher Papa Gato mais la remise en question des critères communs du pacte économique européen et de sa monnaie unique par un nombre croissant d'économistes est la parfaite illustration de ce que j'affirme..
La gamelle dicte souvent le reste.. c'est un autre sujet.
Je suis globalement d'accord avec ton tout premier commentaire, mais là où je ne te rejoins pas c'est qu'à partir du moment où un torero devient un phénomène, il rythme à lui seul une temporada entière et peut se permettre le luxe de choisir pour quel guichet il travaille.
Sans Chopera, il y aurait quand même eu un Cordobès, parce que le public veut le voir,lui, et que ce dernier est prêt à faire des kilomètres s'il ne torée pas dans les arènes de Chopera.
José Tomas est aujourd'hui une monnaie d'échange qui échappe de loin à la maîtrise des organisateurs de spectacles taurins.
Ce qu'a voulu dire le Bison Futé, je pense, c'est qu'il ne faudrait pas qu'il cultive cela, sans forcément être un businessman.
Mais tout cela ne reste que pure hypothèse !!
En tous cas, je trouve que l'absence de niveau des toreros actuels, susceptibles de nous faire oublier un instant José Tomas, n'arrange rien.
he les gars vous savez ...j'en ai rien à carrer au fond
RépondreSupprimeralors les débats sur les débats finissent par me fatiguer
si tomas revient trop vite ou pas j'irais le voir, c'est le seul qui me fait faire des kms
pour le reste chacun pense ce qu'il veut et c'est tant mieux
Ce qui permet à un torero de triompher, c'est sa qualité dans l'arène. Ce qui lui permet d'être vu, ce sont les contrats
RépondreSupprimerEl Cordobes, en son temps, a essayé de passer par dessus le marché taurin en achetant une arène portable et en se progtammant lui-même... Quel phénomène!
Ah!! Alors toi t'es bon !!
RépondreSupprimerTu nous mets un débat chaud brûlant sur la table et tu voudrais maintenant qu'on s'arrête de débattre..
Si t'es fatigué, va chercher l'épée.
Moi je revendique mon droit et mon plaisir à débattre avec le Papa Gato !!
Et je ne désespère pas qu'à force de débattre avec lui, il ne me guérisse définitivement de mon cynisme.
La bise !!
¡Ole tu madre!
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