mercredi 28 juillet 2010

Le petit village gaulois!

Fier , arrogant le parlement catalan vient d'interdire la corrida!
Une nouvelle preuve, de sa volonté exacerbée d'autonomie et résultat d'un désolant jeu politicien.
Sur place, le sujet passionne t'il les masses?
La trentaine d'ahuris qui chaque dimanche de course, éructe sa haine devant la Monumental n'est guère représentative.
Les gradins ,en l'absence de l'idole JT , toujours clairsemés traduisent bien la passion agonisante de Barcelone pour la tauromachie.
Mais maintenant BCN va devenir le symbole de l'anti-taurin.Fi de la tradition, de la culture, ...place à la cause animale.
Dépèche du Midi ce matin :gros titre sur l'interdiction à venir.18h30 en rentrant du travail, le débat RTL pour ou contre la corrida.Le grand cirque commence!
L'effet de contagion est à craindre, les attaques vont se multiplier, l'interdiction catalane va donner des idées à plein d'opportunistes et nos antis braillards vont nous pourrir l'arrivée aux arènes ...
Restons dignes , mes amis ! Et surtout allons aux arènes.Revendiquons le droit à cette différence, agissons en faisant acte de présence, remplissons les gradins.
Cette mobilisation sera la seule réponse convaincante.
La tradition taurine a existé, existe et continuera d'exister!
RESISTONS!




12 commentaires:

  1. Certes, dignité! Présence aux arènes, oui, bien sûr, dans la mesure de nos moyens... Mais, franchement, je doute que cela suffise à nous protéger de possibles attaques comparables à celles de Barcelone. Alors que faire? Il est grand temps d'y réfléchir sérieusement. Et de commencer par balayer devant notre propre porte. Pas de défense possible de la corrida sans que les acteurs du spectacle ne s'efforcent d'offrir le meilleur. Ce qui, avouons-le, est loin d'être toujours le cas. Et si "résister" commençait par faire le ménage dans la propre maison tauromachie? À suivre.

    RépondreSupprimer
  2. bien d'accord avec toi
    seulement nous sommes de simples spectateurs et notre seule rôle actif est bien celui de continuer à aller aux arènes mais en renforçant l'exigence sur ce que l'on nous présente

    RépondreSupprimer
  3. OK.
    Nous aurons des arguments et de l'énergie pour la défendre si ce que l'on y voit donne envie de le défendre. Il faudrait que toreros, ganaderos et empresas comprennent que l'avenir de la corrida est entre leurs mains. Quand J.T. torée, les arènes sont pleines. Longtemps pour voir les Victorinos, les arènes étaient pleines. C'est à nous à exiger d'eux. Acheter son billet et rester digne ne suffira pas à couper le réservoir à finances.

    RépondreSupprimer
  4. il faudrait pour commencer , baisser les prix des billets pour permettre au plus grand nombre de venir, voilà un bel acte militant qui devrait inspirer empresa, ganaderos (les plus réputés) et toreros (des hauteurs de l'ecalafon)...doux rêve sûrement

    RépondreSupprimer
  5. C'est précisément pour les raisons que vous évoquez Messieurs que je ne mets plus les pieds aux arènes, ou alors de façon anecdotique.

    Baisser le prix des billets, c'est biensûr préférable, mais ça ne fait pas tout, loin de là.

    Quand on commence à regarder sa montre à partir du 3ème toro en sachant pertinemment qu'il n'y a rien à espérer d'un encierro, quand on a des présidences débiles qui font n'importe quoi et flattent des spectateurs de passage, quand est dans un système purement financier dans lequel les figuras elles-mêmes peuvent se permettre de ne plus se présenter dans feu-la mecque de LAS VENTAS à Madrid... tout cela porte un nom :

    La perte des valeurs, et le nivellement par le bas qui va avec.

    Alors, balayer devant sa porte, c'est ce qu'il faut faire bien évidemment, et je dirais même carrément qu'il va falloir "nettoyer au karcher" pour reprendre une célèbre expression politique... puisque la tauromachie est plus que jamais à présent un sujet politique, au sens républicain du terme.

    RépondreSupprimer
  6. Tout cela me parait un peu exagéré. Je reviens de Tyrosse et je ne me suis pas ennuyé à partir du troisième. Je suis le premier à demander que les toreros, surtout les figuras, s'engagent davantage, que les écoles taurines arrêtent de stéréotyper le toreo, que les empresas ne nous prennent plus pour des demeurés en nous proposant des spectacles joués d'avance. Mais la corrida doit rester un spectacle improvisé, qui peut sortir bon ou fatal, ou l'on risque l'ennui comme l'enthousiasme. Après tout, on n'est pas obligé d'aimer la corrida et peut-être que, par moment, il vaut mieux oublier les toros et leur mundillo, non?

    RépondreSupprimer
  7. Tu ne t'es pas ennuyé à Tyrosse, tant mieux. Mais combien de corridas vois-tu par an?

    Les compte-rendus du Bison Futé, et les commentaires qui les accompagnent sont loin d'être élogieux. Si je me rapporte à ce qui a été décrit sur Mont De Marsan ou autre, que de déceptions !

    Moi aussi quand j'y vais de temps en temps, je passe un bon moment. Mais quand j'insiste, j'y trouve une forme de redondance dans le médiocre.

    Biensûr que la corrida doit rester un spectacle improvisé, c'est précisément l'inconnu qui en fait tout son charme et son attrait.

    Mais le problème justement, c'est que j'y vois de moins en moins de choses inattendues.

    Enfin pour répondre à ta dernière question, je dirais simplement qu'il ne s'agit pas de quitter les toros et leur mundillo, mais plutôt d'envisager et d'espérer une fiesta de meilleure qualité.

    Dans la revu 6 TOROS 6, il y a tout un article sur EL JULI qui revient sur ses déclarations faites à Pampelune, suite à son mécontentement des présidences et le fait de voir la corrida jugée par des personnes qui comprennent mal ce qui s'y passe.

    Peut-être devrais-tu lui suggérer à lui aussi d'oubier les toros et leur mundillo, non?

    Il y a actuellement un malaise.

    La corrida n'est pas moribonde, mais quelque chose me parait déréglée.

    RépondreSupprimer
  8. Prendre un peu de recul par rapport aux corridas, ne me paraît pas être un mauvais conseil. Cela m'est arrivé et m'a fait du bien. Quand à Juli, je crois que c'est davantage sa volonté de gagner qui le fait tenir ce type de déclaration que sa lassitude des arènes...Mais il y a aussi des toreros "atoreados" qui se retirent provisoirement et reviennent en force. Jose Tomas, par exemple.
    Bref.
    Aujourd'hui, très précisément, la question n'est pas de savoir si oui ou non on va quitter la corrida, c'est, plutôt, de réaliser que c'est elle qui nous quitte.
    On peut raisonnablement redouter que la corrida ne soit condamnée à disparaitre en quelques années, en France comme en Espagne, pour parler des plus proches. Le seul vrai problème est de savoir si on veut qu'elle continue et, si oui, comment résister.

    RépondreSupprimer
  9. faisons davantage pour que les jeunes aillent aux toros!
    Nadege Vidal (source facebook)

    RépondreSupprimer
  10. En France la loi protège la corrida, comme tradition. Il y a beaucoup de chemin avant que cela soit remis en question.
    Pierre Vial (source facebook)

    RépondreSupprimer
  11. Nadege a raison, beaucoup plus de jeunes vont aux arenes dans le sud est de la France que dans le sud Ouest. Je pense que les fetes populaires avec Abrivados, Cocardes, Encierros y contribuent beaucoup.

    RépondreSupprimer