vendredi 19 octobre 2012

Claques de fin....


La temporada 2012 s'éteint et dans le landernau tauromache ça tire, ça défouraille dans tous les coins: organisations contre public, aficionados contre éleveurs, éleveurs contre public, aficionados contre aficionados, revisteros contre toreros, toreros contre toreros, clubs taurins contre clubs taurins, blogueurs contre système,système contre blogueurs,revisteros contre revisteros, toreros contre public,sytème, revistero et toros, etc, etc...le tout couronné par l'apothéose Tomasiste pour les uns et vécue comme la confirmation de la décadence pour les autres.
N'en jetez plus la cour (d'école) est pleine!!!
Bizarre et étrange cette année où même les "zantis" finissent par se tirer une balle dans le pied.
Il suffisait d'attendre que le fruit trop mûr tombe de l'arbre et, les voilà, tel un corbeau se voyant trop beau prenant une baffe constitutionnelle.
Comme le faisait dire Audiard dans les "Tontons Flingueurs":les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait!
Bref, le malaise général est perceptible.
Agonie annoncée ou simples remous catalysés par une crise économique d'une dureté inouïe qui laisse sans réponse et sans solution traditionnelle bien des décideurs.
La crise, berceau des toutes les radicalisations!Les temps actuels si difficiles n'échappent pas à cette règle immuable.
Elle va faire du bien cette trève hivernale pour redonner un peu de fraîcheur mentale, un poil de lucidité et de recul.
Archaïque le mundillo se repet de ses querelles intestines, luttes bien futiles pour s'asseoir sur le trône.Gueguerre de clans, Dallas hispanisant.Mais qui est l'affreux JR et le gentil Bobby?
Au moins il y a bataille et ça démontre que la tauromachie est encore bien vivante.
Se débat-elle pour simplement survivre ou pour évoluer?
N'aurait-elle simplement pas besoin de faire tomber ses Bastille et de mener sa révolution?
Sur un air de guitare un peu las, Brassens chantait que "La seule révolution possible  c'est d'essayer de s'améliorer soi-même en espérant que les autres fassent la même démarche.Le monde ira mieux alors"
Alors si n'étant pas encore allé partout je n'ai pas envie de revenir de tout, l'ours mal léché que je suis va aller tranquille hiberner se refaire une santé, pour frais et dispo., une fois les frimas hivernaux envolés et les premiers soleils de printemps apparus retourner dans l'arène.
En s'étant amélioré? Pas si sûr!





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