mercredi 8 juillet 2009

No dius...


Nos sociétés ont besoin de boucs émissaires. La corrida en est un bon, apte à se refaire une santé morale à peu de frais.
Mais en Catalogne, cela se double d'un épineux contexte politique: tout ce qui sent l'Espagne indispose.
Aussi, pour toros et toreros, le temps de la disgrâce est-il venu. Le siècle est à l'exclusion, à Barcelone, comme ailleurs.
Disparition totale et définitive? No dius: font no beuré de la teva aigua.

1 commentaire:

  1. Voilà un thème de société fort intéressant

    "Tout ce qui sent l'Espagne indispose"... cette remarque est très vrai concernant la Catalogne.

    Ce n'est pas tant le fait que les Catalans rejette l'Espagne mais davantage ce besoin nombriliste de montrer au monde entier qu'ils sont les principaux instigateurs du progrès social et de la bonne pensée.


    Mais nous savons qu'ils peuvent aussi bien s'autoproclamer leader d'une contradiction forte... et le lendemain être à la pointe d'un renouveau culturel !!

    Les anti-corridas gagneront peut-être leur combat en Catalogne mais je ne crois pas qu'à terme la tauromachie disparaitra là-bas.

    Je suis même prêt à parier que dans quelques années, ils nous expliqueront et ils nous montrerons comme il faut faire... et de leur propres sources, les toros ne comprendront que le Catalan...

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