Les toreros à la mode, dont Monsieur Perera est le chef d'escadrille, s'osbtinent à enchaîner les passes entre elles avec le moins de temps mort, de temps de récupération, possible. Autrement dit, leur souci, à la fin de la passe, n'est pas de donner la sortie au toro mais bien de le garder dans la muleta. On les imagine rêvant de faena d'une seule passe. Un infini derechazo, une naturelle continue... Doit-on leur rappeler qu'un des fondamentaux de l'existence, le geste du coït, repose sur un va et vient qui, pour être parfois d'un rythme soutenu, n'en repose pas moins sur les deux temps de l'aller et du venir. Et que la jouissance est dans cette alternance et cette succession. La passe continue est une érection continue qui semble se suffire à elle-même. Comment appelle-t-on une vague qui n'a pas de ressac? Un tsunami. Autrement dit, pour reprendre la métaphore couillue, ces messieurs jouent à qui aura la plus grosse. Je dirai même plus... mais mon crédit capillaire est épuisé et, pour savoir la suite, il faudra attendre une hypothétique trouvaille dans un fond de tiroir ou que mes cheveux repoussent. Ce qui laisse encore un peu de temps d'hibernation...
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