En Andalousie, au fil de mes promenades, glanés de ci de là, des éléments d'espoir en l'avenir et en la survivance de cet art séculaire si singulier.
Seville.Avenida de la Constitucion, à côté de la plaza nueva, en se dirigeant vers l'Alcazar se trouve le leader de la distribution de produits culturels et de loisirs en France, Belgique, Suisse, Espagne...que tout le monde reconnaîtra facilement.
Sur l'immense facade, des reproductions photographiques en noir et blanc dont le thème unique est la tauromachie.
Aucun cri d'effroi, ou de protestations des nombreux touristes qui passent et repassent devant ces imposantes images, encore moins de pancartes de peinturlurés vociférants.Ici, la tauromachie fait partie de la vie, de la culture...
Malaga.Dans les arènes vieillissantes de la Malageta où je m'asseois sur les gradins déserts, l'école de tauromachie locale propose à ses jeunes membres une séance d'assouplissement pour certains, de toreo de salon pour d'autres.
Perdu au milieu de tout ce beau monde et accompagnant son papa qui supervise quelques exercices, un petit bonhomme haut comme trois pommes cuites, seul dans son coin, a pris une cape pour enfants.
Il joue, comme d'autres jouent au football, lui il joue à la corrida.Son père régulièrement lui demande de se tenir tranquille, mais dès qu'il a les yeux tournés le môme reprend l'étoffe pour dans un style très approximatif donner des passes et des passes à son toro imaginaire.
En revenant chez lui, il agacera papa en lui décrivant sans cesse le triomphe qu'il vient d'obtenir,et les ovations du public qu'il a su mettre debout.
Et quand viendra le temps de fermer les yeux ce petit homme s'endormira en rêvant au toro qu'il rencontrera le lendemain.
Eh oui, l'aficion est là et bien là, et rien ne pourra détruire ce rêve d'enfant qui ne fera que grandir. Je vous le dis en vérité, BARCELONE est une chimère qui ne peut pas tenir la route, c'est la plus belle connerie qu'on pouvait inventer. Voyez vous franchement, les barcelonais se priver d'arène?,c'est une utopie, une pantalonnade une connerie.A l'année prochaine, à BARCELONE.
RépondreSupprimerBeau texte ! Cela me rappelle mes années d'enfance où dans les arènes de mon village, je m'entrainais à sauter les barrières en rêvant de taureaux, courses libres et de corridas.
RépondreSupprimerBenedicte Decroix (source facebook)