De cette toile du Greco "Véronique et la sainte face", vient l'origine du nom de la passe qui ouvre chaque rencontre entre un taureau et son torero.
Véronique aurait bravé la foule hostile au mont Golgotha pour essuyer le visage du Christ pendant son chemin de croix, recueillant ainsi sur son linge la Sainte Face.
Ce tableau porte en lui à la fois douceur, force et drame.
L'éthylomogie grecque de Véronique en fait celle qui porte la victoire, et en l'apparentant aux termes latins "vera icon" elle devient une image vraie.
Parait-il qu'une Véronique aime dominer.Elle a besoin d'être reconnue et adulée.A la fois idéaliste et matérialiste, la Véronique est sensible au confort que procure l'argent.Sensuelle,jalouse,entière elle est loyale et franche, et demande la réciproque à son partenaire.
Sa rudesse et sa brusquerie cachent en fait une grande générosité et beaucoup de sentiments.
En déployant sa cape pour receptionner son adversaire,en servant cette fameuse première véronique chaque torero vedette ou débutant, perpétue la tradition et fabrique passe après passe tous les éléments constitutifs de cette culture taurine si contestée aujourd'hui.
Alors dominatrice ou pas , donnée pour la gloire ou pour l'argent, brusque ou soyeuse, reçue par un brave ou par un couard, que Véronique continue d'être interprétée dans toutes les arènes du monde.
Qu'elle continue d'être le symbole, notre symbole d'une corrida vivante et fière.
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