dimanche 24 juin 2012

Le vrai du faux.

En ce jour de fête brédoise Baltasar Iban avait dépêché six de ses exemplaires d'indéniables qualités, que leur manque de "poder" empéchèrent d'exprimer sur la durée.
Des cornes pour arène de 3ème catégorie, mais un ensemble qui permettait aux jeunes gens qui leur furent opposés de démontrer leurs qualités et leur talent.
A ce jeu Antonio Nazare (ovation-silence) fut le grand perdant.
Au premier qui s'épuisa sous une trop longue pique, il finit par se faire dominer par son adversaire faute d'engagement.Sans grande élégance il ne peut guère donner le change en composant la figure.
A son second collaborateur sans vice après deux piques, il donna sur les deux bords, une brusque faena sans baisser la main.Très longue lutte à la mort du Baltasar.
Arturo Saldivar (oreille-silence) est incontestablement bien supérieur à son compagnon de cartel.
Il devra arriver à mettre de l'ordre dans ses idées pour structurer ses faenas et adapter son travail aux adversaires proposés.
Costurito, supporta difficilement les deux rencontres avec le picador et, ce bonbon sans sucre de faible voyage ne permit au mexicain qu'une agréable faenita agrémentée de quelques jolis détails.Une entière en arrière pour finir, libéra une oreille sans saveur.
Face à son second le mieux présenté du lot qui après deux piques devint méfiant en proposant des charges hésitantes,Saldivar sécha en ne trouvant ni distance ni tempo.L'ennui s'installa..mais fut superbement mis en musique par la Peña Al Violin.Assassinat en règle pour en terminer.
Je ne sais que penser de la prestation de Thomas Dufau (2oreilles- oreille).
Je reste persuadé que la vérité de sa tauromachie est ailleurs que dans celle qu'il nous a proposé aujourd'hui.
En confiance il se montra décidé dès la sortie de son premier toro qu'il accueillit par une larga.
Brouillon, voire absent de la lidia lors des deux piques administrées.
Après un début prometteur lors des deux premières séries où le landais montra son sens du "temple" et du rythme , il bascula rapidement, le toro se réservant, dans ce toreo circulaire qu'il nous propose si souvent.Entière qui bascule immédiatement Lastimoso vers l'autre monde.
Au dernier, encore une fois, trop médiocrement lidié, Dufau débuta superbement par statuaire, puis égrena sans grande flamme quelques séries avant de raccourcir les distances pour après quelques malheureuses Circulaires Inversées, donner des passes de bonnes factures entrecoupées de Luquesinas.
Dufau a sûrement bien d'autres choses à dire dans ses faenas, il en a les moyens.
En prenant de l'expérience, maturité venue, viendra le temps de toréer avec son coeur pour nous livrer une tauromachie d'authenticité, de vérité vécue et non apprise.
Le soleil était au rendez-vous, les gradins bien remplis, et les parages sans "zantis"!!

2 commentaires:

  1. Rien sur l'homérique combat entre le normand et du mimizanti ?

    JPc

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  2. du tabloncillo, je n'ai rien vu...mais du coup pas d'hématome non plus!!!

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