Manque pas d'Aire....

 

Sous une chaleur étouffante par un soleil de plomb, il n'est pas très agréable d'aller se cloquer les fesses sur un gradin surchauffé!

Entre le confort pour son petit(ou gros d'ailleurs) derrière et celui du porte-monnaie, la raison l'emporte le plus souvent.

Beaucoup optent pour les places les moins couteuses et s'y prennent au dernier moment pour acheter leur billet.

Il est un phénomène très répandu et dont les arènes d'Aire ont été frappées dimanche dernier.

En ces lieux la traditionnelle demi-arène a (dé)rempli les gradins.

Par reflexe de sauvegarde les spectateurs du soleil ont pu se réfugier dans une transhumance à taille très humaine vers les places à l'ombre.

Très humaine et rendue possible parce qu'il n'y avait pas pléthore de spectateurs dans ce coin-ci des gradins.

Et pourtant à l'ouverture matinale de la taquilla, plus un billet à 28€ (le moins cher), il fallait compter 35€.

Deux heures plus tard, le prix minimum était de 40€.

Certains venus de fort loin juraient déjà mais un peu tard qu'on ne les y reprendraient plus mais encore alléchés par l'odeur du Prieto à venir contre mauvaise fortune faisaient bon cœur.

Mauvais spectacle aidant, le chemin du retour fut long et l'amertume catalysée par la vue d'un élevage dans l'impasse.

Il est bien difficile de redonner du lustre à cette place aturine par ce qui s'y passe à l'intérieur, pas sûr qu'avec des pratiques suspectes au guichet on se donne tous les moyens de le faire.

A prendre l'aficionado pour une vache à lait, on finira par le lasser.