jeudi 26 février 2015

Le souvenir du présent

Un festival c'est un peu de nostalgie qui remonte à la surface.
Ces souvenirs magnifiés par l'esprit vagabond, qui retrouvent de la vigueur le temps d'un rendez vous sans lendemain.
Les délices de ce bon vieux temps que tu te remémores, hypocrite et faux cul pour faire croire aux plus jeunes qu'avant c'était autre chose.
Pontonx ce week-end à venir: le plaisir pour seul viatique et aller voir ce cartel improbable sans aucun préconçu.
Revoir l'aristocrate et élégante verticalité de Juan Mora!
Les passes aux effluves andalouses de cet espoir déchu que sera éternel  Pepe Luis Vasquez, et la classe émouvante et couillue du Fundi sont autant de raisons de se réjouir d'avance.
Voir la jeunesse française (Juan Leal, Louis Husson ) et un colombien symbole et emblème d'une lutte acharnée pour exister (Andres Manrique) les accompagner sont autant de signes fort pour penser que demain c'est déjà aujourd'hui et que l'histoire doit être un éternel recommencement.
Une arène qui renaît, et autour de ce festival, des jeunes pousses qui vont se battre pour gagner la part de ce rêve inaccessible.
De la fraicheur et de l'envie animeront ces deux jours à Pontonx et ça me fera du bien d'aller sans arrière-pensée et pour le simple plaisir du geste taurin dans ce coin des Landes.

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