samedi 29 août 2015

Bilbao 27/08 ...Juli à pied!

Matias Gonzalez se lève et part dans les couloirs de Vista Alegre sous une bronca majuscule.
Les tympans doivent encore lui siffler...
Son crime? Celui d'avoir exercer son droit en ne concédant pas la deuxième oreille au Juli pour sa faena au 5ème.
La faute à ce fameux bajonazo que l'on a communément pris l'habitude d'appeler Julipie.
Les débats depuis font rage: salaud rigide ou bien président rigoureux et intègre d'un côté, faena pour l'histoire injustement boudée ou bien numéro classique puissant et étriqué de l'autre.
On en oubliera donc, la classe subtile du vieux sage Ponce , qui tirera la substantifique moelle de son premier adversaire, les efforts vains et inutiles de Perera, et la présentation à l'extrême limite de l'inacceptable des Garcigrande.
Quelques timides et trop discrets quolibets tombés des hauteurs des gradins pour trois d'entre eux viendront le souligner à traits trop peu appuyés.
Pour revenir au Juli sans faire partie de ses détracteurs, je ne suis pas un amateur de sa tauromachie que je trouve brusque, trop puissante donnée le plus souvent face à des adversaires trop calibrés. Chacun ses sensibilités et ses goûts, faut-il qu'ils ne deviennent pas des à priori!
Le cinquième, manso, dès sa sortie, cherchait sur chaque passe de cape le refuge des barrières, les deux furtives rencontres équines ne changèrent rien à l'affaire.
Il n'en fut pour moi (et ce n'est que mon opinion) que plus grand son mérite en quelques passes de réduire le toro pour en faire un collaborateur et qu'on le veuille ou non c'est aussi cela toréer.
Après ce qu'il fit de la collaboration ravit le public et ceux qui l'admirent, agaça ceux qui le dénigrent et la polémique prit ensuite le relais.
La trajectoire professionnelle de Julian Lopez ne variera pas d'un pouce tout comme les chemins qu'il emprunte pour aller estoquer, Matias Gonzalez gardera ses critères de jugement, et le plaisir à prendre continuera à ne pas dépendre d'un bout de cartilage....
A cause du Julipie, de Bilbao Juli repartit à pied et personne n'y pourra rien changer!

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