samedi 15 mai 2010

Double vue


Ainsi donc nous n’avons de toute évidence pas vu la même chose le 13 mai.

Entre celles et ceux qui ont vu un intense moment de tauromachie et d’autres dont je fais partie qui n’ont que peu vibré il y a débat. C’est encore là un des intérêts de notre passion commune.

Je n’ai pourtant pas regretté d’être sur les gradins car personne ne m’a imposé de prendre le billet et c’est en toute connaissance de cause que je me suis assis sur le bois mouillé de l’amphithéâtre romain. J’avais envie de voir Castella dans ce 1 contre 6 après avoir vu l’an dernier Tomas à Barcelone et Juli à Bayonne.

Cette épreuve est particulièrement exigeante tant physiquement que mentalement et artistiquement. Elle ne tolère pas l’à peu près et il faut être au top de sa forme et de son art pour la réussir. Les rudes conditions climatiques ne l’ont pas aidé c’est une certitude, il n’y pouvait rien. Le choix des toros non plus car ils n’ont offert que peu d’options au torero, mais le choix des encastes a été fait en accord le biterrois. Etait-il en condition pour faire face à ces défis multiples ? Je ne le crois pas et l’après-midi ressemble à son début de saison encore en demi-teinte.

Cela n’altère en rien son courage et l’ampleur du geste mais…..

C’est avec une certaine inquiétude pourtant bienveillante que je l’ai vu essayer de surnager dans les difficultés de l’après-midi. Il a essayé de donner de l’éclat, mais a eu bien de la peine à nous (à se ?) raconter une histoire intéressante.
Il y a eu bien des après-midi où il a su me lever du siège pour trouver qu’en cette journée il est resté en dessous du défi lancé.

Aujourd’hui deux autres défis l’attendent Madrid et Juli…….Enhorabuena

4 commentaires:

  1. Pour ce qui est du défi madrilène, ce fut un pétard mouillé...
    Pour ce qui est de la forme actuelle de Castella, sans être au top, il n'est pas non plus déméritant, même si sa muleta n'a pas l'autorité des grands jours.
    J'ai vu le solo du Juli à Madrid, il y a quelques années, et je m'y étais parfois ennuyé.
    Je n'aime pas beaucoup la radicalité de l'exercice. Je comprends que les toreros soient tentés par l'exploit et que les inconditionnels d'un torero s'en régalent mais il faut reconnaître que, bien souvent, c'est l'overdose...
    J'aime la tauromachie fulgurante: l'essentiel en quelques minutes. Ces marathons sentent souvent la besogne...

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  2. c'est ce que j'ai ressenti...en ce temps d'automne bien des longueurs monotones
    même pour Jose Tomas à BCN l'an dernier, l'esprit de temps à autre vagabondait
    pour revenir à Castella j'ai eu l'impression que parfois lui aussi était ailleurs..
    l'exercice du 1 contre 6 doit rester exceptionnel c'est à dire rare, l'exercice se banalise et sa portée également
    totalement d'accord sur la fulgurance...c'est une des leçons que je retiens de cet après-midi nîmois

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  3. MADRID est resté dans l'attente d'un JULI qui voulait, mais sans réussite avec l'épée Castella volontaire mais sans conviction, face à des opposants toujours très bien de présentation mais......... c'est tout, difficile de pouvoir donner un avis fondé. Fondé sur quoi??????? Madrid a gardé sa tristesse, son ennui et sa froidure. On supportait bien le menteau Excusez moi j'ai oublé LUQUE, je ne me souviens plus de ce qu'il a essayé de faire. Je crois qu'il a brassé de l'air
    Joel Broucaret

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  4. Peut être que seul contre 6!!!!! n'etait pas tout a fait adapté en ce moment pour lui, l'art ne peut se multiplier indefiniment c'est un instant de recontre et la !!!!!!!!
    Myriam Martin Canonge (source facebook)

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