A l'issue de la San Isidro, voici les prix décernés par le jury Torodelta:
- Triomphateur de la feria: Désert
- Meilleure faena: Désert
- Torero révélation: Désert
- Meilleur novillero: Juan del Álamo
- Meilleur rejoneador: Leonardo Hernández
- Meilleurer estocade: Eugenio de Mora
- Meilleur picador: Luis Miguel Leiro
- Meilleure brega de subalterne: Raúl Cervantes
- Meilleure paire de banderilles: Carlos Casanova
- Meilleure ganadería: Puerto de San Lorenzo
- Meilleur toro: Frijonero, de Cuadri.
Ce qui saute aux yeux, évidemment, c'est la médiocrité des prestations des figuras, d'une part, (ni triomphateur ni meilleure faena) et l'absence de surprises du côté des bipèdes dorés, d'autre part (pas de révélation).
Madrid n'est plus, pour les vedettes, un rendez-vous déterminant. Les contrats étant signés bien avant le cycle isidril, à quoi bon, alors, se jouer la fémorale pour des clopinettes? Pour la gloire d'un triomphe dans la plus prestigieuse arène du monde? Certes, aucun ne crache dessus. Mais il faut croire que le rêve d'une sortie par la Grande Porte a ses limites.
Oui, cher Bison, les ors de la tauromachie romantique se fanent à l'ombre des euros florissants.
Cette feria de la Saint-Isidore, mal pensée, mal conçue, mal réalisée, entame sérieusement la crédibilité des arènes de Las Ventas qui ne font plus la pluie et le beau temps sur le mundillo. On l'a bien vu, les deux novilleros qui ont entendu les trois avis ne semblaient pas très affectés de la chose, Ponce s'est mis aux abonnés absents, Morante a refusé le poste laissé vacant par Jose Tomas... Madrid devient contournable.
Le 22 et 23 juillet prochain, les as du freestyle motocross occuperont les arènes de Las Ventas à l'occasion des Red Bull X-Fighters. Les héros casqués de notre temps dessineront dans le ciel madrilène leurs originales et périlleuses arabesques devant un public enthousiaste et survolté. Puissent leurs envolées lyriques redonner à nos matadors le goût de l'exceptionnel et le désir de l'exploit.
Articles
tauromachie de crise en temps de crise
RépondreSupprimermorosité créée par une programmation bas de gamme
les vedettes privées momentanément de JT se cherchent
Juli à Séville a pris le leadership et à écrasé un Castella qui se cherche sans se trouver, Morante dans son registre est sans égal...mais sans concurrence
Perrera s'est perdu et la jeune garde (Luque,Talavante) essaie en vain d'exister tout en nous ennuyant par une tauromachie répétitive.Ce joyeux mélange se heurtent à des organisatuers sans imagination et très près de leurs sous et des ganaderos qui n'offrent que leurs fin de séries d'un élevage intensif ds jours de fête.Espérons qu'au pire 2010 est une année de transition et non le début de la fin
Triomphateur de la feria: Désert
RépondreSupprimerMeilleure faena: Désert
Torero révélation: Désert
... c'est qui celui là ? une nouvelle FIGURA ??? ;-))
Sofi Bonne (source facebook)
Traversée du désert momentanée ? Je l'espère, car je vois mal nos "figuras" reconvertis dans le freestyle !
RépondreSupprimerQui sait, allons-nous passer du désert au dessert ?
N'est pas Lawrence d'Arabie qui veut. ]:=)
Robert Ribe (source facebook)