mercredi 14 juillet 2010

Les jeux du cirque.

Je n'ai jamais eu l'occasion d'aller à Pampelune en juillet.
Je le regrette pour les fêtes qui sont une référence du genre.Se mettre la tête à l'envers le verre à la main tenue blanche et foulard rouge est une expérience unique que le sud ouest essaie de copier du mieux qu'il peut au mois d'août.
Je le regrette pour l'encierro qui chaque matin à 8 heures pétantes met aux prises 6 toros qui vivent leur derniers instants de "liberté" avec plusieurs milliers de corredores qui viennent d'horizon multiple.
Je le regrette pour les toros présentés comme des cathédrales qui ravissent les yeux.
Et pourtant  il y a bien un endroit où je n'ai pas envie de m'asseoir, ce sont les gradins des arènes navarraises.
Le folklore des penas du soleil qui, après les batailles au vino tinto et au gras double , braillent à qui mieux mieux en permanence quoiqu'il se passe en piste, la plupart des toros qui comme des baudruches se dégonflent au fur et à mesure que le combat avance, les présidences fantoches qui sortent des mouchoirs ahurissants pour permettre des triomphes de pacotille, et l'aficion de l'ombre qui se contente de bien peu pour s'enthousiasmer ne me donnent pas envie.
Du pain (ou plutôt du vin) et des jeux, voilà qui l'espace d'une semaine permet au nord de l'Espagne de mettre au placard le marasme que ces temps d'incertitude font connaître....
Je viens de regarder la corrida de Jandilla.....2 oreilles(?!) pour Castella. Fandi hier avec les Pilar avait aussi coupé deux écouteurs (?!?!).Je n'ai pas vu, mais Juli l'avant veille après avoir failli devenir eunuque par la faute d'une corne mal placée s'est fait voler la 2ème oreille qu'il méritait amplement...lui!
Manque de duende s'est justifié le président.....Pobre de Mi!
Tiens je vais aller boire un coup pour oublier!

11 commentaires:

  1. Les présidences fantoches, les toros qui se dégonflent comme des baudruches et l'aficion de l'ombre qui se contente de ce qu'on lui donne... cela n'est pas un argument pour moi car ça n'est malheureusement pas propre à Pampelune.

    Combien de présidences fantoches avons-nous déjà vu dans nos arènes du sud ouest ou ailleurs?

    Dans la Mecque même du toro à Madrid cette année, les 2 oreilles du président accordées à Juan Bautista ont été contestées par certains, même si la faena était très belle.

    En ce qui concerne les toros.. no comment. Je ne crois pas que les Toros de Séville ou d'ailleurs tiennent davantage debout qu'à Pampelune.

    Quant au public à l'ombre, il n'a pas d'autre choix que de se contenter de ce qu'on lui donne. Mais il y a dedans une partie de celui que tu retrouves à Bilbao, SanSé, Valladolid etc.. Ce sont des aficionados tout simplement.

    Tu peux parfaitement avoir la chance d'assister à une grande course à Pampelune. Il te suffit d'être là au bon endroit au bon moment.

    Quant à l'aficion solera, c'est autre chose. Il n'est pas agréable de prendre des gras double, de la farine et du ketchup dans la tête toute l'après midi, je le conçois.

    Il y a des toreros qui n'aimenet pas venir à Pampelune. Par contre, je suis convaincu qu'il y en a d'autres qui puisent leur énergie et leur courage dans cette ambiance électrique et qui se surpassent grâce aux acclamations du public du soleil.

    Ce public-là peut être la plupart du temps complètement désintéressé de ce qui se passe en piste.

    Mais si jamais, il fait corps derrière un torero, ça devient magique !! C'est à vivre.

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  2. Qui dit Pampelune dit arène de 1ère catégorie et donc dit une présidence qui reste un peu sérieuse quelque soit l'environnement ....je ne pense pas qu'elle le soit
    Pampelune:feria du toro! des kilos et des cornes certes mais si la forme reste en permanence supérieure au fond à quoi ça sert de présenter de tels monstres
    L'aficion de l'ombre est celle qui réclame et obtient aussi les récompenses généreuses mais à la limite peu importe la 1ère oreille est toujours celle du public.
    Les toreros qui coupent à pampelune? en dehors de juli et castella réguliers tiomphateurs dans toutes les férias ferrera, padilla, joselillo,fandi souvents spectaculaires mais bien peu profonds( sauf padilla quelquefois)
    Alors bien sûr comme n'importe où ailleurs il peut y avoir de grandes corridas à pampelune mais je n'ai pas envie d'y aller quand même et comme les arènes se remplissent à ras bord chaque jour, tout le monde y trouve son compte!
    Voilà, voilà...sinon j'ai pensé à la Pitufa quand Juli s'est fait chacaillé le bas ventre: il avait sûrement besoin d'un massage!

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  3. Moi non plus, je n'ai pas envie d'aller m'asseoir sur ces gradas...ce manque de respect ne mérite que le mépris
    Maryse Luciano (source facbook)

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  4. Le commentaire est juste et pertinent
    Jean Pierre Herrero (source facebook)

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  5. Très bonne vision da Pampelune...
    Muriel Patole (source facebook)

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  6. La seule rectification que je ferais à cet article : mettre la conclusion au pluriel...pauvre de nous
    Helena Lachartre (source facebook)

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  7. Sus aux commentaires rapportés de Facebook "bien arrangeants" qui abondent tous, comme par hasard, dans ton sens !!

    Sus à ce clientélisme de politicien!!

    Ces pratiques sont absolument intolérables et digne d'une empresa d'arène de catégorie 0.

    Qué bicho este tio... olé tu amiguismo !

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  8. j'y peux rien ...c'est comme ça
    je te promets que même si un commentaire est un tantinet défavorable à un pourtant si bel article, je le mettrai car même sous le fer de la pique il faut savoir se grandir
    aura t'on l'occasion cet été de confronter nos divergences et nos convergences en live assis cote à cote?

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  9. Il m'a été donné d'assister à quelques corridas durant la San Fermin.
    La première fois, ayant abusé du cava (par surprise), je me suis endormi, dans la chaleur ouatée de l'utérus pamplonais, bercé par le chant houleux et répétitif des peñas.
    La seconde fois, orage dément au troisième toro et annulation du reste de la course. Les peñas chantent et dansent sous les éclairs, certains à poils, en un rituel primitif, sauvage et burlesque à la fois.
    La troisième fois, Antonio José Galan torée exceptionnellement un miura d'anthologie de sa main gauche magique. Sublimissime! Les peñas scandent des olés comme des incantations...
    J'ai longtemps condamné les abus hérétiques des peñas. Aujourd'hui, je suis plus nuancé. Pamplona est unique dans sa démesure et son "trop". L'autre jour, où les peñas, influencées par nos schtroumpfs nationaux, ont fait la grève de la miurada, l'arène navarraise est devenue aussi froide que la sueur de Padilla...
    Laissons les sortilèges féminins du flamenco à Jerez ou Séville, la dramatisme castillan et le tendido 7 à Madrid, et la bacchanale irrespectueuse à Pamplona. Chaque arène convoque ses génies. Pamplona a les siens, générateurs de moments taurins uniques, nés, précisément, de cette fête hors normes.

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  10. antonio jose galan...ça ne nous rajeunit pas!!!

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  11. viva pamplona la unica!!!
    Jean François Corbalan (source facebook)

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