Aranjuez

Riche en émotions le dernier week end taurin!

Mémorable après-midi à Dax, d'anthologie aux dires de tous mais damned je n'y étais pas!

Triomphale(iste) goyesque à Arles, j'y étais!

Et pourtant ce n'est pas ce jour là que le moment le plus intense fut à vivre!

Lors de la novillada dominicale, nous eumes droit à un pur moment de bonheur!

Ce ne sont pas les Palla bien présentés et au jeu plutôt allègre qui nous l'offrirent; encore moins la tauromachie volontaire mais de peu de portée du mexicain Diego Silvetti  et surtout pas celle du denommé Enriquez (vous pouvez déjà oublier son nom) pour le moins laborieuse et génératrice de baillements fréquents pour le spectateur.

Non ce moment rare nous fut offert de concert par Tomasito et l'orchestre Chicuelo II qui souligna  remarquablement tout le travail du jeune arlésien ,avec lors d'une série droitière précédée d'une exquise mise en suerte une parfaite harmonie avec le concert d'Aranjuez.

Etrange choix que cette mélodie pour accompagner une faena, et pourtant cette poétique mélancolie fit dresser bien des poils sur les avants bras lorsque le petit Thomas se centra dans cette très émouvante séquence!

Les moments de grâce ne durent qu'un instant...et après une sévère secouée, un mauvais usage des armes tauricides lui fit perdre les trophées que nous étions tous prêts à réclamer.

Robert Marchand directeur de l'orchestre des arènes disparu en début d'année et à la mémoire duquel Tomasito avait dédié la mort de son novillo ne devait pas être loin.

Merci Messieurs!