mardi 21 septembre 2010

Remate.

A propos de "prince de l'escalafon", je soumets à l'appréciation de chacune et chacun cette phrase de Jacques Durand: " El Juli est un coq de combat qui donne rarement la chair de poule. Trop de perfection inspire des admirations froides". À vos claviers!

9 commentaires:

  1. dure mais pas si fausse sentence de Jacques Durand !
    le trop peu de concurrence en 2010 pour juli qui a écrasé ses collègues à force de régularité dans le triomphe rend l'exceptionnel presqu'ordinaire
    la maîtrise dont le Juli fait preuve chaque après midi nous fait admirer son immense technique , une admiration provoquée par l'intellect plus que par le coeur ...et pourtant Juli a a gagné en profondeur cette année et a mis beaucoup plus de sentiment dans sa tauromachie que jamais
    Tomas, Morante, voire Manzanares ont une tauromachie plus charnelle moins batailleuse qui parle beaucoup plus à l'ami Durand dont je rejoins la préférence
    je ne suis néanmoins pas sûr que du côté de Dax on est d'accord après les frissons de toros y salsa et d'ailleurs je garde pour ma part un très bon souvenir de la faena à son 2ème La Quinta à Bayonne
    froid ou chaud je ne sais, mais admiratif certainement

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  2. bein .. heuuuu ... j'ai un peu honte de le dire ... maiiiiiis ... je suis d'accord avec lui !!!! c'est pas de ma faute !!!! j'ai besoin de "ressentir" la faena !!! par contre depuis quelque sorties ... je l'ai trouvé plus ADULTE ... et depuis... j'aime la regarder ... mais je n'étais pas à DAX pour avoir le chair de poule (hélàs !)
    Sofi Bonne (source facebook)

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  3. On a toujours dit à peu près la même chose des plus grands. Trop de maîtrise, de technique etc... On devrait s'en plaindre ?
    Philippe Brin (source facebook)

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  4. "Depuis longtemps El Juli a épuisé le stock d'épithètes laudatives du chroniqueur et découragé son grand, petit et moyen Robert. El Juli est prodigieux, surdoué, définitif, imbattable et, pour résumer, plus fort que le roquefort. Sa muleta embarque les toros. Elle les prend tous en stop. Elle n'en abandonne aucun sur le bord de la route. El Juli est un coq de combat mais qui donne rarement la chair de poule. Trop de perfection. Elle inspire des admirations froides. Pour donner une dimension épique à son impeccable logique tauromachique, il devrait se cogner de temps en temps des toros moins convenables au caractère moins convenu."
    Jacques Durand

    Il serait grand tant qu'il affronte quelques encastés.

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  5. Je suis certain qu'il se régale dans les tientas des élevages "durs" mais de là à passer sur le ruedo d'une arène de 1ère catégorie...

    Trop de choses à perdre et bien peu à gagner

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  6. Je me demande ce que vous attendez des plus grands, pourquoi toujours voir le petit détail qui ne va pas plutôt que de se régaler de l'ensemble de sa saison. Les plus grands sont toujours critiqués par des personnes qui ne prennent peut-etre plus de plaisirs à grand chose, jouissez de chaque faena, c'est un moment unique chaque fois. magictiti@free.fr

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  7. Il faut toujours se méfier d'une phrase sortie de son contexte. Je ne sais pas dans quel contexte Jacky Durand a déclaré ou écrit cette phrase..

    Quoiqu'il en soit, si la qualité de l'aficion de ce type se résume à faire un pauvre et triste jeu de mot entre "coq" " et "chair de poule" à propos du Juli pour se rendre intéressant, alors mieux vaut qu'il fasse autre chose.

    On est tous capables de jouer à ce petit jeu. Jacky Durand, c'est d'ailleurs davantage un nom de coureur cycliste qu'un nom de chroniqueur taurin.

    Dans ces conditions, j'aurai autant de plaisir à lire un commentaire taurin de Gérard Holtz ou de Jean Paul Ollivier.

    Il y a toujours eu, et il y aura toujours des des personnages mycosiques qui chercheront à tout prix à dénigrer le succès d'un incontestable pour se donner le sentiment d'exister.

    Pauvre Jacky... que ce doit être dur et frustrant de vivre dans le spectre de ce que l'on a rêvé d'être!!

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  8. " Le petit détail qui dérange" , ils sont légions! On retrouve le Juli dans des corridas aux toros totalement décastés, régulièrement imprésentables,(Arles il y a deux semaines encore), un toreo profilé, un julipié insupportable, voleur, malhonnête, systématiquement sur le périphérique extérieur, hasardeux ( Dax septembre 2010, encore. Mais aussi Bayonne septembre 2009). La question est comment se fait-il qu'il coupe des trophées?
    Alors certes, il est techniquement très impressionnant, à l'aise, dégageant cette sensation que tout coule de soi, mais qu'en est-il de ses collaborateurs?
    Lorsqu'on parle des figuras, on oublie le Toro, "il faut qu'il serve", s'en est irritant. Et s'il se devait simplement d'être bravo, ou manso con casta, un toro de lidia en fait. Cela changerait du Domecq et autres produits dérivés qui sont bien souvent invalides, et sans grand rapport avec le toro de combat.

    L'éthique torerista ne me dérange pas tant que le toro sort intègre et digne de son rang, du moins de celui de " toro para figura ". Par contre je me refuse à être de l'aficion al triunfo, qui brandit mouchoirs blancs après l'arrastre de manière systématique, et jouit " de chaque faena".

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  9. Maxime, je suis tout à fait d'accord avec toi.

    Mais est-ce la faute d'El Juli, si la qualité des encierros s'est considérablement dégradé depuis plusieurs années?

    Il n'est quand même pas responsables des oreilles distribuées dans toutes la arènes d'Espagne et de l'Hexagone?

    Ca n'est pas lui, non plus, qui chapote toutes les empresas d'arène?

    Je crois qu'il ne faut pas mélanger tous les sujets.

    Pour nous, aficionados, El Juli a peut-être parfois le tort de n'accepter combattre que des ganaderias dites "faciles", en accord avec les organisateurs.

    Mais on ne peut en aucun cas, lui mettre sur le dos la dégradation des spectacles taurins dans leur ensemble.

    Il est à mon sens le seul à posséder la dimension taurine lui permettant d'affronter et de nous révéler de façon assez régulière des toros durs.

    Je me refuse moi aussi à être de l'aficion al triunfo comme tu dis, c'est pour cela que je fais partie de ceux qui se rendent de moins en moins aux arènes.

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