Joselito dans l'arène pouvait être tout aussi cabochard et parfois retors dans les mauvais jours que fantastique de justesse et de profondeur quand les pieds enfoncés dans le sol, le corps offert aux cornes il imposait sa tauromachie.
On retrouve dans les toros qu'il élève ce joyeux mélange.
Brave mais pas vraiment à leur avantage dans l'épreuve des piques à cause d'un fond de faiblesse récurrent ils ont une capacité grâce à leur caste piquante d'offrir bien des possibilités aux toreros sous condition que ces derniers s'en donnent les moyens.
Malgré le ciel gris et les quelques gouttes qui tombèrent il fit soleil toute l'après-midi dans les yeux des spectateurs présents.
Curro Diaz continue à trainer les doutes que la cornada de début d'année lui a laissé en héritage.Torero fin ses deux adversaires collaient trop à ses zapatillas pour qu'il puisse exprimer pleinement son toreo.Il resista vaillament et ne perdit jamais pied sauf épée en main qu'il mania fort vilainement pour occire en deux attentats ses opposants.
Avec Juli point de surprise, il sait vite voir un bon toro et déroula sans coup férir une faena dans le style maison qui bascula après un essai avorté à gauche. Juli voulut reprendre par quelques fioritures dont son crâne fit les frais après une spectaculaire et interminable voltereta.Dans l'émotion d'un coup d'épée fulminant 2 oreilles.Son second, fut exigeant pour un garçon qui se ressentait encore de la terrible secousse et en fin de faena on ne sait plus qui dominait qui.Après le traditionnel Julipie 1 oreille de plus.
Daniel Luque sut s'accorder à merveille avec le 3ème de l'après-midi et lui fut bien supérieur dans des séries des deux bords fières et allurées.Occis spectaculairement il coupa lui aussi et assez légitimement les deux oreilles qui n'accompagnèrent donc pas la dépouille de leur propriétaire dans une vuelta bien généreuse.
Il sut se montrer patient avec le dernier de l'après-midi dont il finit par allonger la charge pour construire une faena agréable qui ne justifiait toutefois pas les deux mouchoirs de fin de soirée.
On se quitta tous, sourire aux lèvres en remerciant Joselito d'avoir un jour eu l'idée de devenir ganadero.
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