samedi 6 août 2011

Bayonne 3ème...Ni fleur , ni couronne

Temps de toussaint: ciel plombé, pluie intermittente.
Temps de circonstance pour l'enterrement de 1ère classe auquel nous avons assisté.
On allait voir ce qu'on allait voir: LA corrida torista de la feria!On a vu ou plutôt on a rien vu.
Les Flor de Jara étaient fanés.Le bouquet était composé d'animaux disparates en poids, âgés.
Quand on n'a pas une camada suffisamment longue pour présenter une corrida homogène on s'abstient car pour le comportement ce fut la bérézina (exception faite du 3ème):de la faiblesse, de la mansedumbre, du quart de race....
Le fond fut touché avec le 6ème, un gras de la fesse façon sumo dont le problème locomoteur justifia un changement commandé du callejon par A Lartigue lui-même au président si tatillon avec le règlement le 1er jour de la feria mais avec des problèmes de vision persistants de toute évidence (à changer lui aussi!)
Côté toreros, Julien Lescarret passa à côté des quelques passes que lui offrait très timidement le 4ème en restant loin de la zone de vérité et toréant trop parallèle et sans beaucoup d'engagement.Il traversa très transparent cet après-midi car le 1er n'avait présenté aucune option.
Suffisant , malhonnête à force de toréer totalement "fuera de cacho", trucidant sans vergogne de deux bajonazos dans les très bas fonds ses adversaires, Luis Bolivar peut disparaître de la circulation taurine européenne, il ne manquera à personne.
Reste David Mora dont les promesses et les belles manières au 3ème ne purent trouver confirmation avec l'impossible 6ème bis qu'il essaya de consentir néanmoins.
L'oreille qu'il coupa donnent envie de le revoir, ce fut bien le seul point positif de ce très triste après-midi.
Peu de monde avait pris place dans le gradins, heureux les absents il eurent bien raison!

2 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. On peut pas gagner tous les jours...
    Si les aficionados toristes étaient présents, j'espère qu'ils en ont tiré la leçon qui s'impose, à savoir que les toros de Joselito pour figuras - Domecq, non? - étaient, semble-t-il, plus intéressants et combattifs que ces Fleurs de Jara quelque peu flétris et inodores. Comme quoi, rester ouvert à tout est le meilleur garant du plaisir... et pas seulement en manière taurine...

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