Pas un regard pour la populace, refus des mains tendues, des demandes de photos et d'autographes, montera vissée sur la tête il contient une colère que l'on devine noire.
Il faut dire que son passage à la Maestranza n'a fait que confirmer le trou d'air qu'il traverse.
Il semble venir aux arènes comme d'autres à l'usine.
Machinalement il execute les gestes d'un torero et fait des passes à la chaine mais de sentiments point ou plus.Sebastien s'ennuie et n'arrive pas à donner le change.
Plus de ressort, plus d'idée, plus d'envie et la qualte discutable des toros qui lui furent proposés ne changent rien à l'affaire.
De là à refuser les signes d'affection que lui témoignent les admirateurs ou simples spectateurs ne le grandit pas.Il devrait plutôt s'en nourrir pour combler son vide intérieur.Triste simplement triste!
Un qui sourit à la vie c'est El Cid.Un rien le ravit.A Seville il est chez lui, et le chauvinisme ambiant lui permet après une faenita agréable de couper une oreille bien gentillette.
Il prend le temps de sourire , de poser avec l'un avec l'autre, de répondre avec un plaisir non feint aux apostrophes des sévillans.Il est heureux, cela se sent et pourtant il y a encore peu, le Cid il était au fond du trou...
Talavante a tout d'un grand, du courage de l'aguante et du temple.Il est allé voler les passes à son premier compliqué et a su aller chercher l'oreille au dernier après une faena engagée qui fit justement retentir musique et olés.Lui aussi traverse à grand peine la foule.Il fait l'effort de sourire, de donner un peu d'amour à ceux qui lui demande, on le sent fatigué, pressé de regagner l'hôtel mais lui aussi prend le temps...
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Je trouve ton commentaire extrêmement et excessivement dur pour Castella. Il a absolument droit à un passage à vide et absolument droit à le vivre mal, dans la colère et le rejet. C'est même une attitude assez courante. Et je pense que c'est précisément parce qu'il ne considère pas l'arène comme une usine qu'il vit mal son manque d'inspiration, d'envie et de présence. Une petite d'empathie avec les difficultés des toreros serait la bienvenue à l'ombre de la Giralda, où le public sait aimer les toreros, même quand ils tombent dans un bache, comme ce fut le cas pour le Cid ou même Talavante. Pour terminer sur Castella, on le sait un peu "caractériel" dans l'arène, pour le meilleur et pour le pire. C'est sûrement ce qui lui a permis d'occuper sa place de figura et qui, en même temps, l'a empêché d'aller plus loin. À trop vouloir on finit par ne pas pouvoir. Espérons pour lui et pour nous que de ce passage à vide naîtra un renouveau.
RépondreSupprimerLes difficultés dans lesquelles Castella se débat sont tout à fait respectables et ne me posent aucun problème sinon celui de voir un torero qui a été et qui n'arrive plus à être espérons le provisoirement.
RépondreSupprimerPar contre cette manière méprisante d'ignorer les gens m'a beaucoup géné et si Seville aime les toreros ça serait bien qu'en retour aussi les toreros aiment Séville même dans la difficulté surtout que franchement personne ne lui en voulait au Sebastien surtout pas celui qui voulait une photo à ses côtés....
Il a des jours pour les photos et d'autres pour tirer la gueule...
RépondreSupprimerTu vois Juli aujourd'hui ,ça n'a pas vraiment marché, on ne peut pas dire qu'il avait le sourire aux lèvres.Il s'est simplement arrêté quelques secondes pour "deux clic/clacs c'est dans le sac", cela a ravi deux gars.
RépondreSupprimerLe problème de SC c'est que même les jours de succès, il a du mal à accepter les contraintes de sa charge d'homme public quand il est en costumes de lumières.Quand les lumières sont éteintes c'est une autre chose, c'est la sphère privée et je suis le 1er à trouver inconvenent que l'on vienne les emmerder pour une signature ou autre, bon bref on va^pas épiloguer 107 ans il y a bien des choses plus importantes