lundi 1 février 2016

Mythologie

Un idéal né de notre imagination , un mythe n'est au final qu'une représentation bien humaine de ce que nous aimerions être un modèle définitif.
Devant une arène en fusion, Jose Tomas n'a livré qu'une trop pâle prestation, ramené à sa simple condition, celle d'un homme avec ses forces et ses faiblesses.
La légende avait tordu l'inconscient collectif, bannissant ne serait ce que l'idée de l'ordinaire quand il s'agit du monstre de Galapagar.
La rareté a crée l'exception, la réalité l'a désenchantée...rassurant , oui rassurant car tout serait trop simple et facile si l'émotion se vivait sur commande.
C'est vrai que le muletazo hors de prix vu le cachet , se devait d'être hors norme.
En calibrant beaucoup trop ses adversaires Jose Tomas s'est pris les pieds dans le tapis doré.
Le marketing a ses limites et il ne peut cacher l'emprise du temps et ses effets sur un corps qui vieillit. Ouf!!!! Tomas n'est bien qu'un homme.
On attendait une légende , ce n'est qu'un être de chair et de sang qui est venu, le mythe est resté à la maison , un mythe au logis en quelque sorte.
Les critiques vont sûrement pleuvoir et, à trop vouloir se préserver , JT s'est finalement beaucoup exposé.
Dans la grisaille d'une journée de dépit , l'exploit de remplir jusqu'à la gueule la Mexico ne fut que secondaire mais bien réel et prouvera à nos détracteurs même outre - atlantique que les aficionados ont la peau dure et finalement qu'un seul un homme pas ordinaire pouvait le faire!

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