El Estudiante, ça ne vous dit sûrement absolument rien. A vrai dire, pour moi, plus grand chose non plus!
Et pourtant, à jamais il sera le premier torero que j'aurais vu faire une passe
Ce très obscur novillero (qui prit son alternative quelques semaines plus tard) fit preuve d'une rare médiocrité qui annonçait déjà une carrière que l'on devinait courte.
C'est avec des sifflets copieux et nourris que l'arène de Bayonne sanctionna sa prestation dès son premier animal en ce 14 jullet 1973.
C'est donc par une belle bronca que l'enfant que j'étais rentrit en tauromachie.
Mon cousin qui m'avait emmené là, sut quand même rendre interessant ce premier contact en m'expliquant toutes les choses que mes yeux naifs découvraient.
D'entrée de jeu je compris que médiocrité, échec , difficulté et déception faisaient partie intégrante de la corrida.Je ne remercierais jamais assez Luis Algara(vrai nom du jeune homme) dans son costume rose lavasse et or desseché de m'avoir permis de percevoir la complexité de la tauromachie qui n'est pas que bravos et olés.
Certaines belles histoires d'amour commencent mal .Celle que j'entretiens avec la corrida dure depuis 38 ans
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pas tout jeune tout ça !!
RépondreSupprimereh oui mon cousin!!!!!!!! une histoire d'amour ne se fabrique pas à l'eau de rose. Surtout quand elle dure depuis 38 ans.Je pense par contre, que nous pouvons la qualifier de solide. Pour confirmer, la mienne dure depuis 51 ans. 7 AOUT 1960, BAYONNE, LUIS MIGUEL DOMINGUIN, blanc et argent, CURRO GIRON, PACO CAMINO, les deux bleu et or, toros MARIA TERESA OLIVEIRA. Ce jour là ce fut le coup de foudre, un moment magique, une rencontre, une séduction. La course par elle même, fut bien courante. Par contre, pour moi rien ne fut courant. je savais le soir en sortant des arènes, que je reviendrais, pour essayer de comprendre cette fascination
RépondreSupprimerPACO60