samedi 10 mars 2012

Au vent de la tempête.


Pendant que le gang des 10, tente de jouer les gros bras pour régner sur la mafia taurine...
Pendant que vénal et taciturne, le mystique de Galapagar préfère se taire pour faire monter les enchères car si la parole est d'argent le silence est d'or....
Avec la force brutale d'une bourrasque tourbillonnante, de l'enfer revenu comme lavé de ses éventuelles fautes, le cyclone de Jerez est de nouveau là.
Comme si de rien était, il a commencé sa saison en temps et heure fidèle au rendez-vous qu'il se donne chaque année.
Emouvant forcément, au delà d'un simple retour,car l'homme meurtri visage stigmatisé par la blessure, livre un épique combat; le combat pour la vie d'après la survie!
L'acceptation , la sublimation de sa gueule cassée nous font porter sur son parcours un regard dénué de compassion (et c'est là sa plus grande victoire), mais plein d'une saine admiration, de celle que l'on voue aux héros.
L'histoire est en marche et Padilla est un héros.
A jamais dans la légende, porté par un extraordinaire courage et une volonté d'airain, il nous fait oublier la "taurocratie" actuelle, décadente, et minée de l'intérieur.
Ephémère mirage, la blason terni de la toreria retrouve de l'éclat, poli par la noblesse de la bataille menée contre l'inéluctable, un pied de nez à la raison!
En s'habillant de lumières pour écarter un temps encore l'inexorable qui nous attend tous, il donne tout son sens à l'acte fou de venir fragile et nu, se confronter au défi des cornes et de la mort.
En cela exemplaire, il nous redonne fierté et espoir.Merci!

2 commentaires:

  1. Pour partager avec toi, et tous ceux capables de le comprendre par des mots, mais aussi et surtout par le coeur. Dans le mot aficion, il y a presque affection,allant vers amour voir aimer. L'aficionado c'est donc avant tout celui qui aime et non pas celui qui sait. Alors remercions haut et fort, avec respect la main sur le coeur et les yeux un peu plus humides que la normale celui qui porte notre aficion, notre passion vers le plus haut sommet celui du sacrifice de soi pour faire vivre ce que l'on aime. Merci MONSIEUR PADILLA , AVEC MON PROFOND RESPECT. La prochaine fois que j'aurai l'honneur de vous voir au paseo je serai debout.
    PACO60

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  2. annie Teissier-Fabre17 mars 2012 à 21:31

    oui on ne peut que s'incliner devant le courage d'un homme habité par sa passion car sans passion
    pourquoi vivre!JJP en fait une magistrale démonstration!

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