dimanche 19 août 2012

Roulis

Pourtant alourdi par l'or des trésors amassés tout au long de ses voyages taurins, le bateau du capitaine Julian Lopez tangue.
La France lui fait la tête.Toros de moindre importance pour succès dévalués, le spectateur se lasse, au prix exhorbitant de la minute de présence.
Les trucs et astuces de l'ex-prodige sont de pâles pis-aller du pouvoir sur les toros que naguère on lui reconnaisait volontiers.
Selection, calibrage ne font pas bon ménage avec authenticité, valeur redécouverte récemment par beaucoup.
Juli le sent , le sait.Il s'agace de ne plus être qu'un roi déchu.
Tauromachie de bulldozer, il retombe dans les travers de son début de carrière d'enfant gâté qui n'a plus les faveurs de ceux qui l'ont jadis aimé.
Alors il en veut au public, au toro,aux présidences et aux organisations qu'il juge sûrement trop chiches mais de reexamen personnel il ne semble pas encore question.
Pas d'échappatoire pour cette remise à l'heure des pendules dont il rêve.
Les batailles à peine masquées pour être calife remisées pour un temps, elle passera par un retour aux sources:le plaisir de toréer, le combat dans l'arène et la route du toro!
Que Julian Lopez Escobar redevienne pour un temps El Juli, celui dont les rêves de gosse en faisaient un numéro un de l'arène, pas du monde des affaires taurines!Le veut-il encore?

2 commentaires:

  1. Je découvre ce blog, il est vraiment très bien écrit et présenté, continuez ! S'agissant d'El Juli, s'il y en a un qui a le droit de traverser une mauvaise passe sans qu'on ne lui en tienne trop rigueur, c'est bien lui (à condition bien sûr que la mauvaise passe ne dure pas trop longtemps).

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  2. Bravo Bison Futé, pour ta vista, en avançant la pierna dans le terrain qu'il faut fouler. Sauf que, pour moi, en ce qui le concerne, ce n'est pas une mauvaise passe qui dure longtemps. Il a fait le choix de la facilité et de la démagogie du toreo moderne, celui qui tue la fiesta brava.

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