lundi 14 janvier 2013

Papier jauni: comme un chêne abattu

Floirac Juin 1989-Julio Robes (photo La Montera Qui Pleure)
Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, Floirac en ce temps là avait une arène que les antis menaçaient d'incendier et de détruire.
Un jour de pluie et de boue en ce mois de juin 1989 , en compagnie de Curro Vasquez et de Juan Mora, Julio Robles pour que vive la tauromachie la plus au nord de l'europe, avait décidé de défiler malgré des conditions plus que précaires et dangereuses
J'avais toujours pris plaisir à prendre place dans les gradins  les jours où son nom figurait au cartel mais depuis ce jour là, Robles et ses deux compagnons occupèrent une place particulière dans mon coeur d'aficonado.
Avec le temps, le souvenir s'estompe..
Un visage ingrat...mais cape en main  l'élégance.Les images sont désormais floues mais persiste ce sentiment de fluidité et de pureté de son toreo.
Il s'en est allé sans faire de bruit, affrontant fièrement le sort que les toros lui avaient réservé.
En homme d'honneur, il accepta l'épreuve de la tetraplégie qu'un jour de fête à Béziers il avait eu l'infortune de connaître en août 1990.
Il y a maintenant 12 ans, un 14 janvier, son combat cessait.
Quelques abrutis décérébrés au nom de leur morale sectaire et terroriste d'anti-taurins se mirent en tête de profaner sa tombe en 2008, ils ne purent heureusement pas exhumer sa dépouille qui continue aujourd'hui de reposer près de Salamanque.
Plus que son image statufiée près des arènes de la ville , en souvenir sa dernière faena de Pampelune en 1990.

2 commentaires:

  1. ROBLES: en majuscules. La trempe des hommes d'honneur. Sa fin tragique, comme celle de NIMEÑO, et même si elle nous ont causé une immense peine,n'est certainement pas étrangère à notre engagement pour que vive la seule corrida qui vaille: la FIESTA BRAVA.
    Bravo Bison

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