dimanche 14 avril 2013

Indi...Geste

et pourtant Manzanares a ouvert la porte à toutes les fenêtres
Orpheline depuis trop longtemps de son Curro , Séville porte sur un bel alicantin le regard de l'amour.
La Maestranza a savouré avec délectation le dessert aux saveurs de cannelle qui lui a été servi en fin d'un repas trop lourd et fadasse, faute à du bétail trop "casté" et pourtant si faiblement encasté.
Deux oreilles en cache-misère?
Le trop poivré V Martin a révélé les limites du toreo de JM Manzanares qui ne s'accorde guère avec ce genre de bétail collant aux chevilles et n'offrant guère de place pour les pleins et déliés plastiques marque de fabrique maison.
A l'heure où se multiplient les "encerronas" voilà un beau rappel à l'ordre sur la minutieuse alchimie qu'il convient d''apporter à la confection de ce type d'affiche.
Ce demi-échec rappelle que ce défi devient vite un exercice de style empesé quand toros et torero manquent de poder.
Il offre à Manzanares matière à réflexion sur l'orientation qu'il souhaite donner définitivement à une carrière et qui semble désormais emboîter le pas à celle de son père styliste hors pair d'une tauromachie esthétisante.
En ouvrant le bal des gestes, Manzanares a voulu prendre le pouvoir. C'est raté.

4 commentaires:

  1. La critique est facile, l'art est difficile...

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  2. au prix où vont ce genre de choses et de prestations il ne manquerait plus que la critique soit interdite cher anonyme (fan de manza?)

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  3. Ne pas laisser critiquer la fadeur, n'est-ce pas fermer les yeux à toutes les dérives?
    Anonyme? Allié des antis.....

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  4. Après avoir vu l'intégralité de ce sixième toro, je pense que dans l'arène j'aurais eu la chair de poule. Toro commode, oui. Scories dans la faena (on s'accroche à la croupe sur des circulaires exagérées) oui. Oui, oui, camarades. Mais tout le reste: olé, tu madre!
    Avec le Victorino, nada. Pourquoi commander un cassoulet à Strasbourg?

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