lundi 29 juillet 2013

Orthez novillada....Think Different

De l'origine Saltillo des Miguel Zaballos à celle plus indéterminée des novilleros en piste, Orthez pour sa matinée a versé dans l'originalité.
Même faits pour Madrid (puisque les animaux sélectionnés à l'origine ont péri dans un accident de la route) , les novillos n'ont pas terrifié par leur présentation.
Hauts et plutôt fins de corpulence, cornes bien développées mais sans de quoi faire pâlir tous les cocus du coin , les Zaballos ont offert des jeux variés dans tous les tiers.
Du très manso 1er au brave 4ème, il y en a eu pour tous les goûts.
Au dernier tiers, de la noblesse franche et encastée pour certains (1 et 4) mais pour la plupart des toros qu'il faut consentir faute de quoi les espaces se réduisent et la charge devient courte et rétive si elle n'est pas guidée.
Passons rapidement sur Ivan Abasolo dont le costume contrairement à l'an dernier resta intact. Il faut dire que le jeune homme prit toutes les précautions nécessaires et ne tenta à peu près rien avec un certain talent d'ailleurs. Le silence fut sa seule récompense et c'était déjà fort bien payé.
 
Alberto Pozo n'est pas un clown et si de toute évidence il a de la personnalité, sa tauromachie possède la finesse du bulldozer.
Le troisième lui rappela que la technique n'est pas inutile pour dominer un toro, et nez cassé après avoir tâté le dur sol béarnais, il enfonça l'épée du désespoir et fut à deux doigts de l'oreille de compassion. Chat échaudé craint l'eau froide (qui dans la chaleur du moment aurait pourtant été bienvenue) , avec le dernier , Pozo resta prudent et abrégea avant de devoir risquer à nouveau l'accident domestique.
Quant à Jesus Fernandez, au premier qui nous avait gratifié de quelques jolis bonds sous la morsure du fer, la corne droite ne l'inspira pas suffisamment pour se croiser un tant soit peu et profiter pleinement de la charge du Saltillo.
Avec le quatrième dont j'ai zappé inconsciemment deux de ses quatre contacts avec la pique (j'en ai vu deux , il y en eut quatre parait-il), la corne gauche permettait beaucoup, Fernandez alla jusqu'à nous tirer les applaudissements que ses efforts de ce côté méritaient, et comme au deuxième essai il plongea pour une belle entière, il put s'oxygéner pour une promenade circulaire oreille en main précédée par celle du novillo que la présidence sous la pression de deux ou trois voisins sûrement (des bons aficionados selon la définition de Mr Viard) octroya plutôt généreusement. 
Demi- entrée et grosse chaleur, pour une matinée apéritive en dessous des espérances mais pas sans intérêt. La prime à l'originalité en quelque sorte.
 
 


1 commentaire:

  1. J'ai noté au quatrième:
    1 puyazo aux aplombs, pompé vrillé, tentative carioca.
    1 puya bien placée et bien portée
    1 puyita bien placée et bien portée
    Comptabilité d'épicier certes, mais il en faut...non ?
    mario

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