jeudi 17 avril 2014

Garlin...retour aux plaisirs simples

Sortie d'une plongée dans des abîmes personnelles.
Les difficultés de la vie, plus de goût, plus d'envie et la planète toros à une stratosphère de mon monde.
Puis se retrouver là ...odeur âcre de pisse et de sang mêlés dans les narines, le soleil dans les yeux ça aide à se réveiller.
Quelques connards à pancarte ne gâcheront pas le plaisir de revoir des visages connus, de refaire quelques nouvelles rencontres.
Au moment où va sortir le 1er Pedraza de Yeltes du matin, je ne sais pas vraiment ce qui a pu se passer dans le monde des toros depuis des mois, et à vrai dire je m'en bats les belbes comme disait mon copain Denis , les jours de nos coups de Trafalgar adolescents.
Pour le coup ce premier et énorme (+ de 500kgs) retour à la réalité sera une des bonnes rencontres de la journée.
Il permettra à Guillermo Valencia de glaner après vote du public sa place pour l'après-midi et laissera du haut de son inexpérience Alejandro Marcos meurtri après une rouste terriblement chanceuse, mais non pas sans courage.
Il fallut attendre la fin de journée pour que les Pedraza de Yeltes proposent autre chose qu'un danger larvé issu d'une charge à géométrie variable.
Un coup j'y vais naseaux dans le sable, un coup je me retiens et prompt à se retourner en restant solide malgré des séances piquées compactes.
A ce petit jeu , avec beaucoup de métier mais sans grande envie, Jose Garrido honora son contrat.
Aussitôt fait, aussitôt oublié.
Filberto ne passa pas complètement la rampe avec le deuxième et se coltina un caid de cinquième qui montra ses muscles aux deux premiers tiers chargeant de loin pour faire peur, mais freinant ou ne s'employant que peu, une fois le galop achevé avant de révéler un potentiel de passes au dernier tiers. Ce peu de vraie caste permit au novillero de s'en sortir après un terrible plomb à l'estocade le laissant secoué à la merci des cornes du novillo qui préféra aller voir ce qui se passait ailleurs plutôt que de s'acharner sur sa proie.
Ce final à émotion amplifia le triomphe de Filiberto.
Le dernier (le seul noir de l'envoi) proposa sa charge encastée au petit (Aguilar en comparaison semble un géant) Valencia qui à force de vaillance alla chercher un succès.
Quand accompagné du mayoral (mouais..) Filiberto sur les épaules s'en alla de Garlin, je pensais surtout à tous ses visages familiers qu'il me fut bon de croiser en cette belle journée et des nouvelles rencontres du jour autour de quelques garbures.
Plaisirs simples autour d'une vraie et belle convivialité, c'est aussi pour ça qu'on l'aime notre culture taurine!

Garlin novillos de Pedraza de Yeltes
Jose Garrido               silence-saluts
Filiberto                     saluts -2 oreilles
Guillermo Valencia   Vuelta-1 Oreille


1 commentaire: