Pablo l'andalou

Franchement, dans le sud-ouest cet été, Pablo Aguado ne m'avait tapé dans l'œil, rien qui ne me fixe avec force et persistance la rétine.
A Rion dimanche dernier, c'est plus pour clore agréablement et aimablement la temporada qu'avec une attente démesurée que je pris place dans les gradins de cette très charmante arène.
A croire que la répétition fixe la notion, l'andalou a pour le coup retenu toute mon attention.
De l'allure , portant traje de campo et sombrero avec naturel.
Torero il est, c'est indéniable.
Comprenant immédiatement son noble novillo de Jalabert, c'est avec classe qu'il déroula un joli répertoire.
Il a un quelque chose que les autres n'ont pas.
Que les grands méchants loups le laissent grandir sous l'exigeante houlette de Ludovic Lelong et dans les méandres d'une carrière taurine , il pourrait se frayer un chemin vers la lumière....