Le week-end de Pâques est l'occasion pour beaucoup de se plonger avec délectation dans la temporada qui s'offre enfin à nous.
Arles et sa féria devient une destination fort prisée, mais pour qui veut voir de la corne Aignan, Mugron sont des alternatives fort valables...quand la météo ne joue pas la capricieuse.
Pour les aficionados, c'est la chasse au billet , l'organisation du déplacement, les premières émotions.
Il faut bien le dire après une longue période de sevrage ces moments procurent de délicieux picotements et les frissons qui nous parcourent n'ont aucun rapport avec les températures ambiantes encore un peu fraîches.
Je suppose que pour les professionnels ce retour aux affaires est également attendu avec impatience.
Il faut bien dire que pas mal de nos compatriotes vont pouvoir commencer à vivre de leur passion .Enfin ceux qui ont encore un avenir..ou qui ont su ne pas succomber aux chants avariés de quelques sirènes de maison close.
Dans un coin de sa tête il en est un qui doit se demander encore pourquoi il a remisé son costume dans l'armoire aux souvenirs.
Le jeune Julien Dusseing "El Santo" a eu une honnête carrière de novillero faite essentiellement dans le sud-ouest le menant jusqu'à l'alternative en juin 2008 prise en pays landais.
Depuis plus rien, nada .
Des espoirs sûrement déçus, des promesses peut-être..mais surtout l'amer constat du train qui part sans lui. La flamme vacille puis un jour finit par s'éteindre.
J'ai cru comprendre que le garçon avait décidé de se ranger du côté des hommes de l'ombre et qu'il souhaitait embrasser la carrière de subalterne. J'espère qu'il y rencontrera le succès.
En tous les cas en ce week-end pascal taurin synonyme de joie retrouvée pour l'aficionado, j'ai une pensée pour El Santo qui plongé dans les mystères de sa passion n'a pas grand chose à fêter aujourd'hui.
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