lundi 6 juin 2011

Vic ...c'est aussi des toreros


Après son triomphe vicois de l'an dernier , Alberto Aguilar était un "Gigante".
Le voir sombrer face à deux durs Cuadri à Las Ventas, après avoir totalement séché face aux Miuras d'Arles, montre que l'inconscience et la foi inébranlable du début ont fait place au petit pas en arrière et à l'acte de plus en plus calculé face au danger.A continuer comme cela le petit Alberto va se prendre pleine face les portes que la maison Casas lui a ouvertes dans bien des arènes.
Pendant ce temps là, sans benéficier des mêmes appuis Ivan Fandino à la force du poignet et avec une progression constante au fil des saisons gagne l'estime du public et des organisateurs.Avec courage, ténacité, et un bagage technique de plus en plus affirmé, le basque vient de marquer de nombreux points sur le sable madrilène en coupant quelques oreilles au passage.
Dans son coin, trop peu sollicitée, la grande carcasse de David Mora partout où elle passe laisse une belle impression pleine de technique et de sens esthétique!De trop rares contrats et pourtant un torero que l'on remarque.
A force d'austérité et de dépouillement,l'autre Aguilar (Sergio) va finir par laisser passer le train du succès.Sans l'adhésion du public qu'il faut savoir venir chercher, on finit par lasser.
Tout ce petit monde va se retrouver à Pentecôte au révélateur vicois où si le toro est roi on sait aussi aimer les toreros comme le prouve Ruiz Miguel statufié au pied des arènes.
Vic n'est pas Madrid.Elle ne fait, ni ne défait des carrières mais elle peut aider à en fabriquer quelques unes.
Le temps passe et les rides du Fundi , de Padilla, Rafaelillo ou autres Robleno viendront bientôt caresser leurs premiers cheveux blancs.
La relève est là mais est-elle totalement prête?
Le futur a t'il déjà un nom?
Réponse au soir du 13 juin!

2 commentaires:

  1. Ce que je retiens de la corrida des Baltasar Iban dimanche à Alés confirme bien ton analyse : Alberto Aguilar nous a servi un "ballet de petits pas en arrière" devant des exemplaires qui méritaient du sérieux et de la volonté, et Fandino s'est arrimé avec la seule oreille coupée.
    Quant au jeune Roman Perez, c'était pas une course pour lui, il était mort de trouille et ailleurs ...

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