Quand on se fait les champions de l’éthique, les défenseurs des fondamentaux de la tauromachie, la marge d’erreur est faible !
Cette première chaude journée cérétane a vu débouler en matinée une mansada de gala avant de laisser la place à une Mazada indigeste l’après-midi.On pourra venir me raconter ce que l’on veut sur les novillos d' Irmaos Dias mais ces animaux auraient dû aller direct sur un étal de boucherie sans passer par le sable d’une arène.
Courreurs infatigables certes mais d’une couardise répétée et commune. Sur quatre exemplaires deux furent condamnés à l’infamie des banderilles noires c’est tout dire.
A la muleta, pattes en avant , coup de tête fréquent ils ne révélèrent guère plus de qualités.
Dans le programme était indiqué que ce fer n’avait pas été présenté en public depuis des lustres , cet anonymat aurait dû être absolument respecté.
Les deux novilleros de la matinée s’escrimèrent avec leurs moyens limités. Moreno tombant sur deux os mais resta digne, Huertas coupa une oreille grâce à l’estocade à son 1er et fit ce qu’il put à son second. A noter une excellente brega des frères Beltran (peones de Huertas) qui suèrent sous la montera mais furent efficaces et très professionnels.
L’après-midi nous eurent droit à des Conde de la Maza dont la superbe présentation cachait une notable absence de caste. Ils remplaçaient les toros portugais initialement prévus mais jugés impropres à la lidia par l’organisation.
Cette définition mériterait d'être précisée , car quand le San Roman sorti en remplacement du 1er changé pour boiterie, déboula corne droite sanguinolente la présidence ne trouva rien à redire!
Il mit Rafaelillo en perdition par son genio et son amour immodéré des barrières et finit par se coucher quand le 3ème avis retentit après une série peu ragoutante d’échec avec les armes tauricides. Le petit lutin murciano se cassa les cordes vocales à force d’éructer à son second signe de sa nervosité et d'une confiance toute relative. Après la séance de catalinité affirmée (défilé barretine sur la tête et offrande à ses compagnons de cartel d’un exemplaire de ce couvre-chef local), Serafin Marin démontra son envie mais tomba sur deux adversaires sans moteur qui se vidèrent dès les piques (mal)données.
Paco Urena, n’avait rien à faire ici. Pas de moyens techniques , aucune personnalité. A oublier !
Mais pourquoi l’organisation est elle allée chercher ce garçon pour toréer ?
Si on y rajoute une présidence à côté de la plaque sur les deux premiers toros, des piques données n’importe comment par des piqueros qui se contrebalancèrent du prix qui pouvaient leur être attribué, et d’un public dur aux réactions hostiles parfois on comprendra volontiers que cette journée d’éthique en toc fut particulièrement pesante…
Ceret voltant
RépondreSupprimerCeret pété
Ceret tamé
ceret dibithoire!
RépondreSupprimerceret puniant!
ceret chauffé!
--DEPUIS LE TEMPS QUE JE VOUS LE DIS, IL VAUT MIEUX ACHETER DE LA MOUTARDE QUE DE DEPENSER SON ARGENT POUR VOIR DES CHOSES PAREILLES C'EST A DIRE RIEN ALLEZ VA A LA PROCHAINE!!!!!!!!!!!!!!! paco 60
RépondreSupprimerJe partage tout à fait votre avis... Pour avoir été présent sur place, je suis reparti déçu... En même temps pouvait on espérer mieux avec un élevage totalement inconnu le matin (pas de passé et origines indéfinissables, à quoi correspond la TERRA PORTUGUESA)... Et pour l'après midi, comment espérer mieux d'un lot superbement présenté mais venant d'effectuer 1200kms de camion au dernier moment perdant probablement au passage poids et moral et n'ayant pas eu le temps de s'acclimater... Avec cela un public vraiment de plus en plus méconnaisseur et en total manque d'aficion à la limite du supportable... Non vraiment, on ne pouvait pas espérer mieux, c'était plombé d'avance... Bien loin de ce que j'ai connu de Céret jadis et qui m'a fait apprécier ce rendez vous taurin...
RépondreSupprimerAu moins le matin, les novillos avaient de la mobilité et donc de l'émotion, le minimum qu'on puisse demander à un toro brave. L'après-midi, ni eso!
RépondreSupprimerun toro brave ? aucune pique n'a pu être donnée ! mais c'est vrai que d'ennui il n'y a pas eu.
RépondreSupprimerLa seule bravoure du toro n'est jugeable qu'à la pique et dans l'affaire de samedi les piqueros ne sont surtout pas à blâmer... Certes il existe bien des manières de toréer des mansos, nous en avions eu un bel exemple l'an passé avec la corrida du samedi soir d'Asunçao Coimbra, mais là j'avoue que je ne pensais même pas qu'une telle mansedumbre et refus du châtiment pouvait exister!
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