dimanche 11 décembre 2011

Journée des Droits

Courses de Noel: affluence garantie en centre-ville.Toulouse n'échappe pas à la règle.C'est le moment, c'est l'instant pour des associations de tout poil d'obtenir une audience potentielle maximale.Pas loin de la rue Saint-Rome passe un cortège de jeunes indignés qui invite la foule à les rejoindre plus qu'à les regarder, porter le cercueil du système marchand.
Sur la place du Capitole, dans le cadre du 63ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme, une fanfare attire les badauds pour constituer une chaîne humaine organisée par le collectif toulousain des droits de l'homme.
Droits de l'homme , sacré programme quand l'évolution sociétale actuelle creuse les inégalités, les différences et fait le lit de tous les extremismes!!!
Au moment de traverser la rue Alsace-Lorraine, un stand avec des gens à pancartes...JIDA: journée internationale pour les droits des animaux.
Je m'approche car je sens bien que la corrida va en prendre pour son grade.
Une petite pancarte qui manie la rime facile mélant torture et culture..du classique !Quelques photos d'animaux de laboratoire, pas de quoi fouetter....un chat, du politiquement correct en somme!!
En regardant de plus près , "pour me manger il faut me tuer" nous indique un beau lapin, "non au specisme" porte avec fierté une jeune femme, des affiches prônent pour un monde sans viande.
La dizaine de pancartés silencieux, jettent des regards aux badauds qui se veulent culpabilisant, sur le stand on peut signer l'UDAR (déclaration universelle ddes doits des animaux) qui date de 1998.
Je ne tomberai pas dans le débat philosophique stérile et sûrement sans fin.
Alors plutôt que mettre un lien sur la JIDA et bien qu'un peu long quelques extraits pour vous laisser seuls porter votre jugement, le mien est fait! 
JIDA-CONTEXTE DE LA CAMPAGNE
Le 10 décembre de chaque année, jour anniversaire de la ratification de la Déclaration des Droits de l'Homme, ou autour de cette date, des militants pour les droits des animaux du monde entier participent à la Journée Internationale pour les Droits des Animaux pour dénoncer l'hypocrisie qui consiste à ne pas reconnaître les droits fondamentaux des animaux non humains.Cette journée d'action mondiale coordonnée vise à faire reconnaître les droits de tous les êtres sensibles à la vie, à la liberté et à l'épanouissement naturel. L'objectif de cette campagne est d'instaurer un débat public à propos de la manière dont les animaux sont traités et de parvenir à une reconnaissance internationale de leurs droits fondamentaux à ne pas être exploités. Journée anniversaire de la Déclaration des droits de l'homme par les Nations Unies en 1948, le 10 décembre a été choisi pour insister sur la nécessaire évolution des droits de l'homme vers les droits des animaux.
UDAR(extrait)



De nombreux êtres humains également sont privés de ces facultés, tels les enfants en bas âge ou les personnes qui souffrent de troubles mentaux en raison d'une maladie, d'un handicap congénital ou d'un accident. Il est reconnu néanmoins, et ce à juste titre, que ces êtres humains doivent faire l'objet non pas d'une moindre mais au contraire d'une plus grande protection, que leurs droits ne doivent pas être niés mais au contraire renforcés. Nous avons un devoir particulier envers tous ceux qui ne sont pas capables de prendre une part active à la société humaine ni de défendre eux-mêmes leurs intérêts. Appliquer en la matière des principes contraires aux humains et aux non humains.Le refus de reconnaître des droits aux animaux s'appuie non pas sur une distinction significative ou pertinente entre les humains et les non humains mais sur la raison même qui a motivé et qui motive encore le refus de reconnaître les droits de certains êtres humains : parce que cette reconnaissance va à l'encontre de la liberté de ceux qui détiennent le pouvoir. Les Droits de l'Homme ont été obtenus au détriment des privilèges des riches et des puissants et ce en dépit de leur opposition. L'opposition à l'émancipation des animaux n'est fondée ni sur la raison ni sur la justice mais sur une fausse idée de l'intérêt humain, c'est commettre une discrimination injustifiable.



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