vendredi 20 avril 2012

La route du Toro


La Maestranza:l'ocre de son sable, l'ovale de son ruedo, le charme de son architecture sont autant d'invitations à la rêverie.
Mythique, l'arène de Seville haut lieu de la tauromachie, donne le ton des débuts de temporada.
En ce début de feria, le rêve tourne au cauchemar: gradins clairsemés, bétail andalou d'une médiocrité affligeante, ennui quasi-constant, bref,  la catastrophe.
Sans avoir de pouvoir mediumnique, il n'est pas difficile de deviner que ce n'est pas l'arrivée à l'affiche à partir d'aujourd'hui des vedettes de la toreria, qui va donner de la force et de la caste au bétail qui sort des chiqueros.
Au moment de faire les choix pour aller dans nos arènes de prédilection il faudra bien s'en souvenir.
J'ai choisi pour ma part, la route du toro: pas celle où partant de Jerez vers Medina-Sidonia, en passant par Vejer de la Frontera, se trouve une forte concentration de ganaderias mais celle qui mène  aux programmations un tant soit peu éloignées des sentiers battus et rebattus qui nous sont servis trop souvent. 
Tant pis si elle m'eloigne un temps des vedettes ou supposées telles, mais quoi de pire dans une arène si belle soit-elle que l'ennui?
C'est sûrement la leçon qu'il faut retenir de ces premiers jours sévillans! 

1 commentaire:

  1. si, comme il est d'habitude, SEVILLE et MADRID donnent le TON de la saison taurine, il y a fort à craindre que sa chante faux dans pas mal de cités. A MOINS qu'on retrouve le LA. Il va falloir quand même faire vite, avant que tout ne se dépeuple
    PACO60

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