samedi 9 mai 2015

Zanzi dans le métro...début de la San Isidro

Mon super zoom , out , ko technique....grosse dépense en perspectives, cette course ne partait pas sous les meilleurs auspices....
Je m'étais habillé comme en été et vous allez pas me croire ma p'tite dame, le petit vent qui balayait Las Ventas , et le soleil qui tombait plus vite qu'un footeux dans une surface de réparation , me faisait regretter ma petite laine laissée sagement dans une valise.
Ce n'était que le début pourtant...
A voir le premier toro d'El Cortijillo se balader avec ses immenses cornes près des barrières du toril à peine sorti, je compris vite que c'était vraiment pas un bon jour.
Joselito Adame sembla traîner en piste son spleen de mexicain déraciné en mal de repères, peu aidé il est vrai par deux adversaires aux défauts criards dont l'un des principaux était de considérer la pique comme parfaitement superfétatoire.La piste madrilène est suffisamment grande pour co-exister ensemble sans avoir à se rencontrer, non mais...
Pepe Moral a été privé de toros pendant trop longtemps.
C'est pour cela sûrement que ces faenas sont interminables.
De l'envie , quelques naturelles face à deux toros plus collaborateurs bien que d'une couardise affirmée, mais pas assez pour sortir l'arène de sa torpeur. A revoir
Juan Del Alamo blanc , les traits tirés, dans son camion au moment de partir pour l'hôpital faire des radios de contrôle subissait les conséquences d'une grosse tumade reçue quelques minutes plus tôt. La fatigue , l'inquiétude , la peur rétrospective accompagnaient le jeune homme.
Il faut dire que le salmatin bien au dessus de la condition de ses toros avait fait son maximum malgré les protestations récurrentes du tendidio 7 mal luné en ce démarrage isidril et l'oreille qu'il coupa en fut la récompense.
La nuit commençait à tomber , la fraîcheur s'était invitée et cela faisait bien longtemps que le roi d'Espagne qui avait honoré les lieux de sa présence était parti.
Madrid, Madrid me pongo triste chante Nilda Fernandez.
Il y a avait un peu de ça en quittant le parvis de Las Ventas.
Le métro pour dernier compagnon..
Au moment de le prendre , une petite voix m'interpelle...
Zanzi! Emmanuelle si loin de ses pénates mancelles...Zanzi qui tient un blog "algo de memoria" dont je vous recommande la lecture, est tombée en amour pour la corrida il y a quelques années et depuis se lance dans des périples invraisemblables en train par passion des toros.
On parle rapidement entre deux stations.
Sa vision toujours un peu décalée finit par me convaincre qu'il y a toujours quelque chose à dire sur une corrida.
Elle repart vers son hôtel et ses cours d'espagnol qu'elle a couplé à son séjour madrilène...
Avec ma chérie, on commence à batir notre programme du lendemain d'où à l'origine la corrida n'était pas prévue.
On commence a hésiter ..c'est vrai qu'il y a toujours quelque chose à dire ou à voir lors d'une corrida

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