dimanche 1 novembre 2015

Eté indien

Le temps perd la tête.
On fête tous les saints, les premiers frimas de l'automne devraient saisir nos corps et le soleil perdre de son éclat.
Sur la plage , des rires d'enfants...
Les vagues s'amusent avec eux et viennent les prendre dans un souvenir de grandes vacances.
La chaleur de cette lumière d'été ravive cette nostalgie anticipée que l'on ressent dans ces arrières saisons magnifiques où les lumières indiennes viennent lécher le sable de nos chères arènes et nous font croire le temps d'un instant que la saison ne s'arrêtera jamais.
Pourtant elle est bien finie, l'heure des bilans est venu.
Aridité des chiffres et des lettres censés résumer les moments de passion, les émotions.
Et si sur un cahier d'écolier , je continue d'une calligraphie qui se crispe au fil des années de figer tous les cartels auxquels j'assiste, ce n'est qu'un travers, vestige d'un amusement de gosse que je fais perdurer.
L'aficion c'est avant tout des moments de vie.
Autour des arènes des amitiés se créent, d'autres s'envolent, petits bouts d'aventure riches d'échanges et de découvertes..
Dans un bilan autocentré, ce besoin d'écriture passé au crible.
Rester à sa place car le poids d'un mot peut être bien lourd à porter surtout quand on touche à l'intime.
La tentation du mot fin qui revient, lancinante, presqu'une évidence, il faut savoir ne pas se prendre pour ce que l'on est pas...
Puis, ce soleil comme un sursis...il y a tant de choses à voir et à raconter
Dans les soubresauts de l'été qui s'enfuit, prendre le temps de vivre , profiter, aller au bout de ses envies, sensation de vie contre le temps qui nous rattrape.
A bientôt...



















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