vendredi 15 janvier 2016

Dis quand reviendras-tu?

Jose Tomas, l'unique, l'incomparable...
Tauromachie épurée, nue, défi à la mort pour les plus extrémistes , ode à la vie pour les plus exaltés.
Marketing méticuleusement orchestré, la course aux euros....l'homme se fait rare et le torero encore plus.
Le vertige du possible me saisit à l'idée de le voir à nouveau.
Où, quand , comment , combien?
Peut-être que l'ami Patxi du haut des gradins de la Mexico me racontera si bien ce qu'il aura vu là-bas-enfin si la frénésie de l'Amérique latine ne le reprends pas en otage- que j'aurai l'impression d'y avoir été.
Peut-être que Tomas consentira à refaire l'effort de la répétition?
Peut-être que les miracles existent?
Peut-être que je vais finir par me lasser et rêver d'un autre impossible?
"Que ce soit la révolution ou la paëlla, dis-toi bien que rien de ce qui est espagnol n'est simple" (Belmondo sous la plume d'Audiard dans "un singe en hiver")
Jose l'énigmatique est bien ibère....
Jouer avec ses fémorales n'est pas un acte anodin.
Ne pas avoir besoin de les exposer à la déchirure trop souvent pour être reconnu,très bien vivre de son "art"...un graal que recherche sûrement beaucoup de toreros mais...
Oui, mais...la tauromachie a besoin de figures tutélaires dans ce temps si trouble, où ses digues se fissurent victimes d'agression à répétition et JT en a le profil.
Mythe vivant il remplit les arènes, mais désormais trop souvent absent il n'est plus qu'un fantasme qui s'use...
Alors on attend, on guette, on quête l'héritier, celui qui sur son seul nom remplira les arènes, celui qui deviendra une légende!
Un jour mon prince viendra...c'est si bon de le penser!
En attendant, je m'en vais feuilleter les photos d'Anya Bartels-Suermondt...
Dis Patxi quand tu reviendras de là bas , ramène moi du sable de la Mexico ça sera toujours ça de pris!



5 commentaires:

  1. Eternelle barbara; et si près du sujet, la suite étant"au moins le sais tu"?

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  2. Il reviendra lorsqu'il arrêtera de faire du business; autant dire jamais.
    Désolé de jouer les esprits chagrins mais il faut ouvrir les yeux.
    Beñat

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  3. mes yeux sont bien ouverts
    comme disait Barbara
    Dis !
    Quand reviendras-tu ?
    Dis ! au moins le sais-tu ?
    Que tout le temps qui passe
    Ne se rattrape guère...
    Que tout le temps perdu
    Ne se rattrape plus !
    Je pense que JT est parti depuis bien longtemps et je le déplore, mais n'est il pas bon de vivre de temps à autre d'espoir

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  4. Tout à fait d'accord ElBison. Je connais parfaitement les faiblesses de Tomas, son orgueil, plutôt sa fierté, sa faiblesse technique, son courage suicidaire, sa volonté de servir à tous les toros la même faena. etc. L'accuser de mercantilisme me paraît dérisoire, face à des Juli, Manzanares et même Santo Fandino, el valiente de estraza.
    Il y a longtemps que Tomas était parti, victime de ses chimères, mais digne toujours. Et la dignité est ce qui manque le plus à nos présumés toreros.
    Je ne crois pas du tout à un retour de Tomas, à part une corrida commémoration ou je ne sais quoi.

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