Il n'y a pas de mauvais 8ème!

L'orgiaque défilé de Fuente Ymbro tirait à sa fin.
L'arène à moitié remplie ne s'ennuyait pas vraiment mais à 21 heures passées, les uns pensaient au repas du soir, les autres à mettre une petite laine pour éviter un petit rhume malvenu, bref on se projetait déjà vers le lendemain.
L'austérité castillane en bandoulière, le sérieux et le courage pour viatiques, Sergio Aguilar avait égréné les passes sans transmettre vraiment au public.
Si Miguel Tendero sait donner du fond à ses débuts de faena il tombe rapidement dans l'effectisme et son toreo sombre rapidement dans le superficiel.Un goût d'inachevé à la mort de ses deux toros.Peut-être que le jeune homme pense qu'agenouillements et bravades multiples peuvent nous faire croire à sa domination, ce n'est pourtant pas suffisant.
Roman Perez etait encore bien vert pour résoudre la problématique du 4ème.Il finit le costume déchiré et le derrière meurtri par un douloureux coup de corne qui lui fera rater sa rencontre avec Adulador le toro de la féria bayonnaise.
Julien Lescarret face à ses deux 1ers Fuente Ymbro, livra bataille mais ses moyens techniques trop frustres l'empêchent d'aller au bout de ce que son esprit lui dicte.
Et puis vint Adulador dont la vie publique pris soudainement de l'ampleur après une 1ère charge de 20 mètres accueillie sans faillir par les plis d'une muleta soudainement dominatrice.Dans un effort conjugué, Adulador et Julien se grandirent.
Finies le impatiences dinatoires, et les contingences climatiques happés que nous furent par l'émotion procurée par ce ballet de deux .Lescarret savourait et partageur il nous offrit son plaisir de toréer.
Une fin un poil précipitée ne nous gâcha même pas le bonheur du moment!
On partit content et n'est ce pas là l'essentiel!