La solitude d'un toro

Comme il a dû se sentir seul Arlatan, toro du fer de Françoise Yonnet, sorti en 6ème position.
Après trois piques, il arriva gaillard pour affronter la muleta qui lui était proposée.
Il tomba malheureusement sur celle de Jonathan Veyrunes dépassé, qui ne put jamais lui servir la moindre passe correcte.Et pourtant il avait envie d'en découdre mais dut se resigner à s'escrimer solitaire dans ce désert sans adversaire.Au bout de quelques minutes, il alla rejoindre ces cinq compagnons d'infortune victime d'une épée assassine.
L'équatorien Guillermo Alban ne sut profiter de la bonne corne gauche du 1er et coupa une oreille illégitime au 4ème demandée par 8 spectateurs et 5 supporters dans le callejon après un travail sans saveur ni grand talent.Donner une telle récompense c'est aussi manquer de respect à l'animal qui ne rencontre pas lors de sa vie publique un partenaire à sa hauteur.
Le président n'était pas dans une forme olympique puisqu'il nous priva d'une 3ème rencontre du cinquième avec la cavalerie qui semblait devoir s'imposer après la bonne tenue des deux premières.
Bien dommage car Ourgan en début de faena mangea un sandwich sable et gravier qu'il ne digéra pas et Luis Gonzalez ne put rien faire.Avec le second il tira les séries les plus estimables sans atteindre les sommets ni utiliser tout le potentiel de son toro.Au final il n'écouta que les feuilles bruisser faute d'une conclusion rapide et efficace.
Seul le 3ème se révéla retord et difficile, et posa des problèmes insurmontables et insurmontés à J.Veyrunes qui passa donc une bien désagréable après-midi.
Des toros il y en a eu, un peut-être grand toro aussi, des toreros ça c'est beaucoup moins sûr!!