lundi 14 mai 2012

Et le tendido 7 s'est tû...

Des 6 Vallesinos prévus, deux seuls exemplaires ont foulé le sable madrilène.Quand on voit l'indigence des 4 Valdefresno qui les ont remplacés, il est permis d'avoir quelques doutes sur la probité des vétérinaires.
Devant une arène quasi pleine et avec un vent bienvenu pour raffraìchir une atmosphère orageuse, des jeunes seconds couteaux de l'arène misaient sûrement beaucoup sur leur après-midi.
Las, ils ont dû remiser leurs espoirs au placard en fin de journée.
Même les oecuméniques braillards du tendido 7 ont fini par se taire,c´est tout dire.
Face au 1er Valdefresno qui rapidement bouche ouverte promena son spleen en piste Matias Tejela esquissa quelques passes décroisées à mi-hauteur à peine perturbée par les cris du 7.
Protesté dès sa sortie , le peu cornu Vallesino qui suivit, en manso qu'il était, subit une lidia exotique de Miguel Tendero et sa bande.L'ambiance sonore monta d'un cran et ce n'est pas la brusqurie et la vulgarité du torero qui calmèrent les protestations.
Le 3ème un Valdefresno faible de présentation et de pattes souleva quolibets et nom d'oiseaux avant que Juan Del Alamo s'arrime pour proposer des deux cotés des séries liées de bonne facture.L'oreille ne semblait pas loin mais une brochette sous cutanée et cinq descabellos limitèrent la reconnaissance du public à un rapide salut.
620kgs de Vallesino sortirent en 4ème position.Pas de protestations et pourtant moral défaillant, l'animal ne s'interessa qu'au moyen de repartir au toril.C'était bien trop pour la superficialité de Tejela.Quelques sifflets au bout de l'ennui.
Coussin sous le bras, théatral, le leader des vociférants quitte les gradins.
Il aurait eu de quoi gueuler pourtant avec le 5ème Valdefresno, une sardine anorexique indigne de Madrid et de bien des endroits moins prestigieux.Un vrai froussard qui plus est , se figeant près des barrières, qui posera d'insurmontables problèmes à la pauvreté technique de Tendero.Tout le monde se tait vaincu par la morosité.
Le dernier , un bien piètre Valdefresno ne releva pas l'ensemble.
Un quart d'heure de vie publique dans le néant et c'est fini....Amorphe, l'emsemble du public quitte tristement les arènes, un bon moment déjà que les gardiens du temple n'ont même pas eu l'envie de vitupérer, tout se perd....

1 commentaire:

  1. que veux tu que je te dise. Tu as raison, tout ce perd, c'est la fin de ce monde qui est engagée. Avec acceptation, nous perdons de plus en plus les vraies valeurs dans tous les domaines. Par contre je me refuse à cautionner tout çà. Je reste chez moi, je garde mes sous, je reste avec mes souvenirs. J'ai la chance d'avoir pu en faire. Mais je pleure sur Séville, déjà sur MADRID je n'ose pas parler de la suite car nous n'avons plus de repaire. IL est regrettable que les commentateurs semblent passer de bonnes soirées, plus que de dire ce qu'ils pensent Y sont-ils autorisés??? Pourtant il me semble plus important de dire que c'est de la merde, que l'on nous donne à voir, afin que l'on retrouve les gôut de ce qui est beau. IL FAUT VIDER LES GRADINS, NE PLUS ACCEPTER DE PAYER POUR RIEN IL FAUT RESTER CHEZ SOI faire une révolution pacifique
    PACO60

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